Un sport, une ville, un territoire
Nantes, dont la 3e place est assurée en raison de la pénalisation dont a fait l’objet Vandœuvre-Nancy, n’a plus rien à perdre ni à gagner en venant à Mulhouse. En revanche, le VMA joue gros.
Actuellement 6es, les Mulhousiennes seraient contraintes de gagner les play-offs ou la Coupe de France pour espérer se qualifier en Coupe d’Europe, si leur classement en restait là. Et, pour être au moins 5e, classement qui pourrait offrir le dernier billet européen si les vainqueurs de la Coupe de France et des play-offs figuraient dans le top 5 du championnat initial, le VMA est contraint à la victoire face à Nantes.
Les Mulhousiennes (6es avec 44 points) accusent deux points de retard sur Le Cannet (5e avec 46 points) mais avec l’avantage de compter une victoire de plus que ce dernier (15 succès à 14). En cas d’égalité de points, le VMA serait donc classé devant Le Cannet. Et, pour être au pire à égalité de points avec Le Cannet, il faudrait que : le VMA s’impose 3-0 ou 3-1 face à Nantes et que Le Cannet perde sur n’importe quel score, face à Aix/Venelles, ou que le VMA gagne 3-2 et que le Cannet perde 0-3 ou 1-3. Tous les autres cas de figure seraient fatals pour les joueuses du président Daniel Braun.
Toujours en course pour ravir la 1ʳᵉ place à Paris/Levallois (56 points), première place qui attribue un billet pour la Ligue des champions, Aix/Venelles (55 points) aura un rôle d’arbitre dans le conflit VMA-Le Cannet. Tous les matches se jouant à la même heure, la motivation aixoise dépendra du résultat du match Bordeaux – Paris/Levallois. Si les Franciliennes ne ramenaient que deux points de Bordeaux, un succès 3-0 ou 3-1 des Provençales permettraient à ces dernières de devancer Levallois en raison de leur plus grand nombre de victoires. En revanche, si Paris/Levallois s’imposait à Bordeaux, 3-0 ou 3-1, le gain du tie-break n’apporterait rien à Aix/Venelles, assuré de finir à l’une des deux premières places. Ce qui revient à dire, que le VMA a tout intérêt à ne pas perdre plus d’un set face à Nantes !
Outre une qualification probable pour la Coupe d’Europe, l’autre enjeu mulhousien sera de s’éviter une indigestion nantaise. Si, par malheur, le VMA échouait à la 6e place, il rencontrerait Nantes cinq fois de suite, voire sept fois si les quarts de finale des play-offs se prolongeaient jusqu’à l’ultime match d’appui ! Et, bien sûr, en comptant la finale de la Coupe de France, la semaine prochaine à Chartres. Quant à la 5e place, voire la 4e place encore possible*, elle permettrait d’offrir un derby VMA-Vandœuvre/Nancy ou le traditionnel VMA-Cannet. Raison de plus pour se mobiliser et apporter du soutien à une équipe mulhousienne qui ne demande qu’à plaire et à retarder l’échéance.
Christian Entz
*La pénalité dont a fait l’objet Vandœuvre/Nancy lui a fait perdre l’avantage du nombre de victoires en cas d’égalité de points. Ce qui revient à dire que si Mulhouse prenait les trois points face à Nantes et que Vandœuvre/Nancy perdait à Terville/Florange, 0-3 ou 1-3, le VMA partagerait les points avec les Vandopériennes mais serait classé devant ces dernières.
Gros plan sur les Neptunes de Nantes
Arrivées : Powell (ex-Béziers), Chameaux (ex-Quimper), Jansen (ex-Aix/Venelles), Bennett (ex-Vandœuvre/Nancy), Delic (ex-Türingen, All), Nilsson (ex-Engelholm, Suè), Robinson (ex-Duke U, NCAA), Vidaller (ex-Quimper)
Départs : Karasoy (Fenerbahçe Istanbul), Rotar (Rome), Jasper (Rzeszow, Pol), Ndoye, Mims (Novara, Ita), Keene (Schwerin, All), Kurtagić (Milan, Ita), Lusakic (Voluntari 2005, Rou), Rakotozafy.
Effectif : Ela May Powell (1,83m, E-U, P, 24 ans), Léna Chameaux (1,77m, P, 27 ans), Laura Jansen (1,83m, P-B, A/R, 23 ans), Leïa Ratahiry (1,78m, A/R, 22 ans), Haylie Bennett (1,86m, E-U, AT, 28 ans), Jelena Delic (1,90m, Serb, CC, 24 ans), Julia Nilsson (1,91m, Suè, CC, 27 ans), Jess Robinson (1,88m, E-U, CC, 23 ans), Amandine Giardino (1,72m, L, 29 ans), Stella Vidaller (163m, L, 22 ans).
Coach : Cesar Hernández González (Esp).
