Aix porte bien son nom… Quatre anciennes Mulhousiennes y sévissent… Des « ex » en quelque sorte dont Christina Bauer, Ajla Paradzik, Mathilde Schoenauer et Olga Trach. Toutefois, cette dernière, championne de France en 2017 avec le VMA, ne sera pas opérationnelle pour cause de maternité.
Aix/Venelles, c’est la mauvaise surprise de ce début de saison. Régulièrement qualifiées pour les play-offs, ces dernières années, victorieuses de la Coupe de France en 2020 et sociétaires du podium de la Ligue A féminine en 2022, les Provençales connaissent aujourd’hui une situation nouvelle loin de leurs standards habituels. Antépénultièmes au classement, avec une seule victoire au compteur sur neuf matches, les Aixoises ne sont pas à leur place et se cherchent encore. Pourtant, leur unique succès reste une référence avec un 3-0 obtenu aux dépens de Cannes. Quant à leur dernière défaite, enregistrée samedi dernier au Cannet, elle n’est pas déshonorante puisque concédée à l’extérieur et au tie-break. Le seul regret pour l’équipe de Christina Bauer, c’est qu’elle menait deux sets à rien avant de perdre les trois dernières manches.
Comme pour Mulhouse, qui reste sur trois défaites consécutives (en déplacement face à Jedinstvo, à Vandoeuvre/Nancy et face à Milan), Aix/Venelles se doit de renouer avec la victoire pour espérer atteindre les play-offs qui sont l’objectif avoué du club.
Du côté mulhousien, la belle prestation réalisée durant les deux premiers sets face au Vero Volley Milano, mercredi dernier, a eu le don de rassurer le collectif et son staff qui déplorent l’absence de la centrale Américaine Annayka Legros en délicatesse avec son genou. Sa sortie à Vandoeuvre, soutenue par ses coéquipières, avec un visage grimaçant de douleur, a fait craindre le pire. Finalement, les différents examens réalisés par le médecin du club, Nicolas Oesterlé, n’ont rien décelé de grave. Il n’est pas exclu que cette dernière soit déjà sur la feuille de match dès samedi même si François Salvagni et Magali Magail préfèreraient ménager Annayka Legros dans la perspective du match du week-end prochain à Nantes. Un choix qui résulte aussi de la performance
d’Isaline Sager-Weider qui a suppléé la grande Américaine en opposition avec Silke Van Avermaet.
Ce qui est certain, c’est que le VMA a prouvé face à Milan qu’il avait des solutions en bout de filet pour peu que Jaali Winters, Carli Snyder et Mija Siftar soient au diapason avec les passeuses Victoria Mayer et Enora Danard-Selosse. Sous l’impulsion de Léa Soldner et de Christelle Nana, les Mulhousiennes ont surtout prouvé en Italie qu’elles peuvent être combatives et solidaires. Pour peu que cette combativité soit encore d’actualité face à Aix, la fête de ce samedi au Palais pourrait être des plus belles.
Christian Entz