Avec les derniers résultats du week-end, qui se soldent par un regroupement de trois équipes en tête du championnat (Aix/Venelles, Nantes et Vandœuvre/Nancy) à égalité avec 44 points, le premier adversaire à la portée du VMA (38 pts) est Levallois/Paris (41 pts). Le même Levallois/Paris, champion de France en titre, qui déposera sa carte de visite ce mardi au Palais des Sports, pour le compte de la Coupe de France et d’une belle.
En octobre dernier, le VMA s’était imposé à Levallois (3-1) pour signer sa 5ᵉ victoire de la saison et s’installer à la 2ᵉ place de la Saforelle Power 6 dans le sillage de Nantes et loin des Franciliennes, alors 5ᵉˢ au classement. Depuis, l’eau de la Seine et de l’Ill a coulé sous les ponts et la tendance s’est largement inversée. Levallois/Paris a même pris sa revanche à Mulhouse (3-1), il y a deux semaines à peine, et doublé le VMA. Mardi, il s’agira donc de la belle avec une récompense suprême pour le vainqueur qui sera à une victoire de la finale.
Contrairement à Mulhouse, vainqueur de la Coupe de France en 2021 et finaliste l’an dernier, les Parisiennes sous l’appellation du Stade Français, Saint-Cloud ou Levallois, ont encore leur histoire à écrire et n’ont jamais passé le cap des quarts de finale ces cinq dernières saisons. Il faut remonter à 2019, lors du Final four disputé à Mulhouse, pour retrouver Paris/Saint-Cloud en demi-finales. Le hasard veut que cette édition 2019 a été, aussi, marquée par le dernier face à face entre Mulhousiennes et Parisiennes en Coupe de France. Respectivement éliminés par Nantes et Saint-Raphaël, l’ASPTTM et Paris/Saint-Cloud avait joué le match de classement pour la 3ᵉ place remportée par les Alsaciennes (3-0).
Les données actuelles sont bien différentes. À l’image de son dernier succès limpide, face à Chamalières (25-17, 25-17, 25-18), Levallois/Paris a mis le turbo. À l’inverse, le VMA, vainqueur de Marcq-en-Barœul (3-2) et de Bordeaux (3-1), peine encore à rendre encore une copie propre. Au vu des dernières prestations en championnat, les Franciliennes auront donc les faveurs du pronostic.
Néanmoins, il y a deux ou trois points qu’il convient de prendre en considération et qui accorde de larges chances au VMA. Depuis peu, les Mulhousiennes défendent à nouveau ventre à terre et se battent. Le public n’a pas été insensible à cette générosité dans l’effort et a littéralement porté le groupe à la victoire en fin de 3e et 4e sets face à Bordeaux. Les fautes, aussi, se sont faites plus rares et l’attaque a trouvé en Reagan Rutherford un bras puissant. Les arguments ne manquent pas aux Mulhousiennes qui doivent néanmoins s’arracher pour sauver leur fin de saison. « La chance sourit aux audacieux » dit-on… À Léa Soldner et ses amies de faire preuve de gourmandise. Mardi, ce sera : ça passe ou ça casse !
Christian Entz
GROS PLAN SUR L’ADVERSAIRE
LEVALLOIS PARIS SAINT-CLOUD
Arrivées : Morello (ex-Chieri, Ita), Murek (ex-Radommka Radom, Pol), White (ex-Schwerin, All), Biemel (ex-Vandœuvre), Meyer (ex-Cannes), Becker (ex-UCLA, NCAA), Schlegel (ex-Targoviste, Rou), Tkachenko (ex-Clemson UC, NCAA)
Départs : Alanko (LOVB, E-U, Houston), Kecman (IBB spor Istanbul, Tur), Palgutova (LOVB, Houston), Enright, Thater (LOVB, Omaha, E-U), Herrera Rodriguez (LOVB, Omaha), Maglio (Besiktas Istanbul), Gilfillan (Kstela, Croa), Ngonlogolo (Olbia, Ita), Gelin (Milan)
Effectif : Kateryna Tkachenko (1,89m, Ukr, A/R, 21 ans), Rachel Morello (1,82m, Ita, P, 23 ans), Louane Verger (1,71m, P, 20 ans), Natalia Murek (1,80m, Pol, R/A, 23 ans), Emilie Chemama (1,77m, R/A, 17 ans), Bianca Cugno (1,90m, Arg, AT, 20 ans), Cyrielle Depié (1,81m, AT, 17 ans), Jazmine White (1,86m, Can, CC, 30 ans), Avril Garcia (1,86m, Arg, CC, 19 ans), Leah Meyer (1,90m, E-U, CC, 26 ans), Desiree Becker (1,88m, E-U, CC, 24 ans), Auriane Biemel (1,67m, L, 24 ans), Rebeka Zyani (1,67m, L, 17 ans), Maria Priscilla Schlegel (1,84m, Esp, A/R, 22 ans).
Coach : Alessandro Orefice (Ita).