Voilà des mois qu’après chaque match, quand staff, joueuses et supporters savourent leur victoire, rejouent les derniers échanges et se projettent sur l’échéance suivante, qu’un rêve se dessine… Un rêve qui a la forme d’un golden set, avec le public du Palais des sports, debout de bout en bout, pour porter son équipe à la victoire. « Et même 16-14, pour qu’il y ait un maximum d’adrénaline » se souhaite le coach, François Salvagni, sans considération pour les cardiaques. Le VMA n’en est pas encore là… Mais, il est revenu de tellement loin par rapport à son classement de début d’année que le rêve le plus fou lui est désormais autorisé !
Au vu de la force collective que le VMA dégage dans son antre et de l’incroyable prestation de Vita Akimova et du Cannet, au match aller, il est impossible de se prononcer sur l’issue de cette finale. En revanche, il est certain que les Mulhousiennes ont réuni tous les ingrédients pour faire de cette finale un moment mémorable.
Il y a, d’abord, l’étiquette des protagonistes : le champion de France face au vice-champion de France. Il y a, ensuite, les effectifs… Les plus prestigieux de France avec quelques stars, à l’image d’Hélène Rousseaux et d’Eva Yaneva, avec des valeurs sûres, telles les Mulhousiennes Silke Van Avermaet, Christelle Nana Tchoudjang, Léa Soldner, Victoria Mayer, Amanda Coneo et Léandra OlingaAndela, et d’authentiques espoirs planétaires que sont les jeunes Russes du Cannet. Et il y a, surtout, cette possibilité de disputer et de partager avec les siens un titre de champion de France.
En 2017, le titre mulhousien a été remporté sur terrain neutre, à Coubertin à Paris. En 2021, c’est à Béziers que Mulhouse a scellé sa première place avant de connaître le pire sacre de son histoire dans un Palais privé de spectateurs en pleine crise du Covid. Pour la première fois, le VMA a les cartes en main pour goûter au Graal dans son Palais et de partager son titre avec ses supporters. Mulhousiennes et Alsaciens… ne gâchez pas votre chance !
Article signé Christian Entz