Il fut un temps, sous l’ère ASPTTM, cette affiche se limitait aux formalités d’usage pour les Mulhousiennes qui ont très souvent ramené la victoire de Vandœuvre. Sous l’appellation VMA, en 2022/2023, ces dernières se sont encore imposées à l’aller (3-1) comme au retour (3-0). Mais, depuis la saison dernière, les choses se sont compliquées. Rappelez-vous ! Il y a moins d’un an, le VMA comptait 6 points de retard sur Vandœuvre/Nancy à l’antépénultième journée de championnat. Vandœuvre, exempt lors de la dernière journée, perdait au Cannet (1-3) et ramenait deux points de Béziers (3-2). Dans le même temps, le VMA gagnait à Béziers (3-2) et à Chamalières (3-1). Pour finir, il lui fallait impérativement battre Le Cannet en trois ou quatre sets. Ce qu’il a fait (3-0) pour coiffer Vandœuvre/Nancy à la 3ᵉ place, à égalité parfaite avec 52 points et 18 victoires, mais avec un meilleur set-average pour deux petites unités. Et, depuis cette saison, le VMA court après sa première victoire face aux Lorraines, et déplore les premières défaites de son histoire au Palais des Sports face à ces dernières. La première lors du match amical du 4 septembre (1-3 : 25-22, 14-25, 17-25, 21-25) et, ensuite, le 7 décembre en championnat (0-3 : 22-25, 13-25, 21-25). Un match, marqué par le départ de Valentina Diouf et des statistiques locales faisant état de 25 fautes directes (en trois sets !) pour un ace et un contre gagnant. Dans le même registre, Vandœuvre obtenait respectivement : 12, 4 et 14 pour confirmer les bonnes raisons de sa victoire.
Depuis, les eaux de la Meurthe et du Rhin ont coulé. Vandœuvre/Nancy a connu des moments fastes en Coupe d’Europe, notamment en allant s’imposer en Pologne à Radom et en signant une série de sept victoires consécutives qui lui vaut sa place sur le podium de la Saforelle Power Six. Le VMA aussi s’est bien repris avec l’arrivée de l’Américaine Reagan Rutherford, de la montée en puissance des deux ex-Vandopériennes, Annayka Legros et Katelyn Evans, et d’une prometteuse Enora Danard Selosse à la passe, MVP des deux dernières sorties du VMA, qui a pris le relais d’Alejandra Marin victime d’une déchirure musculaire au mollet. Les résultats confirment le redressement mulhousien enregistré en février et marqué par une série, en cours, de quatre victoires consécutives. Dont celle (3-0), capitale, signée aux dépens de Levallois/Paris en quarts de finale de la Coupe de France. Or, c’est ce même Levallois/Paris qui a brisé l’élan de Vandœuvre-Nancy en janvier dernier (0-3). De quoi donner des idées aux coéquipières de Léa Soldner qui pourraient se placer plus avantageusement dans la perspective des play-offs. Par ailleurs, il se trouve qu’André Sà, le coach vandopérien sera l’entraîneur mulhousien de la saison prochaine. S’il y a un bon moment pour briller, ce sera bien ce samedi soir !
Christian Entz
Gros plan sur l’adversaire
VANDŒUVRE-NANCY
Arrivées : Moreno (ex-UTE Budapest, Hong), Vázquez (ex-Vilsbiburg, All), Cassaday (ex-Tulsa U, NCAA), Carabelli (ex-Fatum Nyiregyháza, Hon), Fernández (ex-Emeve, Esp), Foucher (ex-Quimper), Bergmark (ex-Pinkin de Corrozal, Por-Ric), Starostenko (ex-Bukovynka, Ukr), Dekeukelaire (ex-Le Cannet)
Départs : Torres (LOVB, Austin), Evans (VMA), Miilen (Radomka Radom, Pol), Bennett (Nantes), Hoeft (Braşov, Rou), Sulser (Busto Arsizio, Ita), Öhman (Rapid Bucarest, Rou), Biemel (Levallois PSC)
Effectif : Gretell Moreno (1,83m, Cub, P, 26 ans), Hilda Gustafsson (1,85m, Suè, P, 22 ans), Breana Runnels (1,78m, E-U, A/R, 26 ans), Alonda Váquez (1,80m, A/R, Por-Ric, 24 ans), Kayley Cassaday (1,80m, E-U, A/R, 24 ans), Carolina Camino Fernández (1,81m, Esp, A/R, 19 ans), Victoria Foucher (1,83m, AT, 29 ans) Valeriia Gamanovich (1,87m, Isr, AT, 20 ans), Valerin Carabali (1,83m, Col, CC, 24 ans), Isabella Bergmark (1,89m, E-U, CC, 23 ans), Kristina Starosenko (1,83m, Ukr, CC, 19 ans), Lucie Dekeukelaire (1,72m, L, 31 ans), Zoé Betz (1,64m, L, 22 ans).
Coach : André Sà (Por)