L'ALSACE DU 01/06/2018 : L’ASPTTM à la recherche du Graal
L’ASPTT Mulhouse organise le Final Four de la Nationale 3 féminine ce week-end au complexe sportif de la Doller, avec le titre en ligne de mire pour son équipe réserve.
Les Mulhousiennes pourraient être sacrées neuf mois après le début de championnat, le 1er octobre 2017 face à Chenôve. À cette occasion, elles avaient décroché le premier succès d’une saison sans accroc bouclée avec 18 succès à la clef. Les doublures des pros affichent le meilleur ratio de sets gagnés et perdus de toute la N3F (54 contre 5). Elles veulent poursuivre sur leur lancée après un quart de finale bien négocié le 19 mai à domicile face à l’AC Boulogne-Billancourt, écarté en quatre sets. Le groupe de Sabrina Dridi, le coach, est à nouveau au complet puisqu’Iliana Benyamina, la deuxième centrale, en lice, elle, en Coupe de France des M15 à la même date, est de retour. De plus, la pointue Aurélia Ebatombo a récupéré de sa blessure à un genou contractée lors de la rencontre face à l’ACBB.
Tout comme son sourire, le credo de la responsable du centre de formation de l’ASPTTM n’a pas changé depuis son arrivée, fin août, dans la cité du Bollwerk. « Nous prenons les matches les uns après les autres sans nous soucier de la suite. Nous serons notre propre adversaire en raison de notre jeunesse » , commente l’ex-Cannoise, consciente que cet adage est encore plus vrai lors des matches couperet.
Des favorites aux multiples atouts
Le staff mulhousien peut s’appuyer sur la cohésion de son effectif, dans lequel il peut puiser selon les circonstances de jeu. Même si Sabrina Dridi n’aime pas « retenir des individualités dans un sport où le collectif prime » , elle est consciente de l’explosion de Katarina Budrak en cette fin de saison. La grande Monténégrine (1,96 m, 20 ans) a inscrit 23 points lors du quart de finale et elle a brillé lors des phases finales en Coupe de France des M20 à Venelles.
Évoluer devant son public ne présente pas que des avantages puisque l’ASPTTM affiche clairement ses ambitions. Le club sait que le premier obstacle sera difficile à franchir. Les Lyonnaises du PLVPB (Patronage Laïque Villette Paul Bert) ne sont en effet pas des inconnues puisque les Mulhousiennes les ont affrontées en N3F lors de l’exercice 2016-2017.
Ces mêmes Lyonnaises ont disputé cinq rencontres le week-end passé lors de la Coupe de France fédérale chez les Franciliennes de Conflans-Andrésy-Jouy, lui aussi présent à Mulhouse. Ces deux équipes se sont affrontées à cette occasion et les Rhodaniennes ont plié lors de leurs deux oppositions. Dominées lors du troisième match de poule face à Conflans-Andrésy-Jouy (26-24, 25-20), les partenaires de la capitaine Alizée Besnehard ont abandonné le trophée dans une finale extrêmement tendue perdue au tie-break 16 à 14 ! Ayant laissé de l’influx nerveux et de l’énergie à Conflans-Andrésy-Jouy, elles ont aussi soif de revanche.
De leur côté, les Franciliennes voudront obtenir un deuxième trophée consécutif. Conflans Andrésy Jouy présente une formation expérimentée avec sept joueuses de plus de 30 ans sur 13. C’est le cas des deux passeuses tandis qu’à l’inverse, les deux libéros ont moins de 20 ans.
Enfin, le club du Sport Athlétique Mérignacais apparaît comme le Petit Poucet de la compétition puisque c’est le seul participant qui a connu la défaite en saison régulière. Les Girondines ont subi un revers en trois sets lors de la dernière journée à Pau. Elles ont même dû en passer par un tie-break à domicile face à Rennes après avoir mené deux manches à une pour se qualifier (15-11).
L’ASPTT Mulhouse II aura besoin de tous ses supporters lors de ce Final Four organisé au complexe sportif de la Doller samedi à partir de 20 h.
LE PROGRAMME Samedi : Conflans Andrésy Jouy VB – SA Mérignacais à 17 h ; ASPTT Mulhouse – PLVPB à 20 h. Dimanche : 3e /4e place à 11 h ; finale à 14 h. Entrée libre. Buvette et petite restauration sur place.