L'Alsace du 06/11/14 : L’ASPTT Mulhouse II ne veut pas rater la marche
L’ASPTT Mulhouse reçoit l’ASUL Lyon ce dimanche (15 h au Montaigne) et espère décrocher un septième succès pour se maintenir en tête de la Nationale 2 féminine avant des rendez-vous de haute importance. Même si les Lyonnaises n’émargent qu’au 6e rang et restent sur trois défaites (à Rixheim, à la Constantia et contre Saint-Fons), cette rencontre sent le match piège pour les Haut-Rhinoises. Surtout après le succès étriqué, certes en trois manches, dimanche à Asnières, l’un des deux derniers de la poule B.
« On s’était mises en difficulté au deuxième set et Asnières a élevé son niveau, explique la centrale Noémie Cély. Le début de match a été délicat et on a fait beaucoup d’erreurs dans la deuxième manche. On était tout le temps mené, jusqu’à 24-22, mais on n’a pas paniqué. Les services de Maury et plusieurs attaques nous ont permis de l’emporter 24-26. Le troisième set a été serré et on s’en sort de nouveau in extremis. Il faut oublier cette partie et continuer à travailler. »
Pour se refaire la cerise, l’ASPTTM s’est frottée à l’équipe nationale belge cadettes : « Les Belges ont un très beau niveau et elles nous ont battues en quatre sets, poursuit la Mulhousienne. Cela nous a permis de voir d’autres choses, de varier le jeu avec des consignes particulières. »
Cély, qui devient un cadre de l’équipe, ne cesse de progresser et devra aider ses jeunes coéquipières lors des prochains rendez-vous : « J’ai un peu plus de balles en attaque, c’est vrai. L’intensité va monter maintenant. » Consciente des difficultés à venir, Cély néanmoins sait que cette rencontre contre l’ASUL n’est qu’une étape. Viendront ensuite les deux gros favoris, la Constantia Strasbourg et Saint-Fons qui s’affrontent d’ailleurs ce dimanche.
Christophe Magail, le coach postier, attend une réaction de ses joueuses. « On a de gros matches en perspective et il va falloir présenter un autre visage. Même si on a gagné nos six rencontres et qu’on est sur une phase positive, il y a encore beaucoup de choses à améliorer. On est sur le fil et on gère mieux les points importants. Kama – Diarra – nous sauve la mise. Mais ce qui me dérange, c’est qu’elle ne pourra pas nous faire gagner à chaque fois. Les autres se reposent trop sur elle. »
En revanche, Magail reconnaît volontiers que le maintien n’est plus vraiment d’actualité. « On ne va pas la faire à la Guy Roux », révèle le coach avec un sourire en coin, mais sans perdre son sérieux. En cas de tie-break entre le leader Saint-Fons et la Constantia Strasbourg, ou d’un succès des Bas-Rhinoises, les Mulhousiennes seraient seules en tête. L’occasion est trop belle pour la gâcher…
Article signé T.H.