L'Alsace du 20/01/14 : Exploit de l’ASPTTM II à Sens
Sens – ASPTT Mulhouse II 2-3. Gymnase Sylvain-Dupêchez. Les sets : 25-12 (22’), 22-25 (27’), 22-25 (32’), 25-23 (29’), 14-16 (21‘). 150 spectateurs environ. Arbitres : MM. Gremillon et Da Silva. ASPTTM II : Minla, Graeber, Nercher, Faesser, Schoenauer, Diara, Feldgiesel, Cely, Davidovic.
Elle n’avait gagné qu’une rencontre depuis septembre… La très jeune équipe réserve de Mulhouse a réalisé l’exploit de s’imposer hier à Sens, pour le premier match des playdowns de la Division Elite. Dans son effectif, figurait notamment trois joueuses de 15 et 16 ans, ce qui prouve à quel point cette formation est prometteuse
S’appuyant sur ses cadres, le Sens OC de Vincent Roche avait pourtant bien débuté la rencontre.
L’équipe de Sens expédiait littéralement le premier set, la capitaine Vaki s’offrant quatre points décisifs. On se disait alors que le match s’annonçait comme une formalité pour les Lionnes du Sénonais. C’était sans compter la détermination des visiteuses, qui s’appuyait sur deux éléments s’entraînant avec l’équipe professionnelle de l’ASPTTM. Chaque point gagné les faisait chavirer de bonheur. Et leur coach, Christophe Magail, bondissait de joie, sans oublier de mettre une certaine pression sur les arbitres. Dans les deuxième et troisième sets, Sens subissait déjà la loi de Diara, que ses coéquipières ne cessaient de solliciter. Le contre du SOC ne trouvait pas la solution face à la puissance de cette dernière. Et le doute s’installait peu à peu dans le camp du SOC. Les réactions de Boum ou de Barborkova ne suffisaient plus.
D’autant que Mulhouse présentait une défense insolente, renvoyant tous les ballons, même dans les situations les plus désespérées. Le quatrième set penchait du côté de Sens, Duranton retrouvant momentanément des failles dans la forêt de bras adverses.
Dans le tie-break, la victoire était à portée de smash du SOC. Mais la fougue des visiteurs, là encore, faisait la différence. « Je suis très fier de mes joueuses. C’est très beau ce qu’elles ont fait » , déclarait Christophe Magail, le coach de l’ASPTTM II gagné par l’émotion.
Article signé Emmanuel Gougeon