L'Alsace du 22/02/14 : L’ASPTT Mulhouse II veut changer ses habitudes
Les doublures de l’ASPTT Mulhouse reçoivent Harnes, l’actuel leader de la poule samedi à 17 h au Palais de sports à l’occasion de la cinquième journée de championnat en élite féminine.
Le troisième match conclu en cinq manches, perdu à Mauguio samedi dernier, lors des quatre journées en play-down d’élite féminine, a laissé un goût amer chez les jeunes Mulhousiennes.
À part la mauvaise performance à Nîmes le 25 janvier, les Haut-Rhinoises apprécient les efforts prolongés et elles conjuguent le chiffre cinq à merveille. Celles-ci voudraient bien oublier « cette preuve par cinq » à l’occasion de cette cinquième étape en play-down.
Après un week-end plus que chargé pour toutes les joueuses, les jeunes Haut-Rhinoises ont pu souffler, exception faite de Delphine Nercher et de Kama Diarra qui étaient avec les pros mardi soir à Cannes.
« Profitons de ce retour au Palais des sports pour présenter le même niveau de jeu et la même agressivité que lors des matchs disputés ici lors de la phase initiale » , souligne Christophe Magail, le coach postier.
« Nous serons enfin au complet même si l’équipe type ne s’est entraînée qu’une seule fois (hier) cette semaine ». Mélinda Hanquiez et Audrey Faesser, quant à elles, ont repris jeudi soir avec le pôle du lycée Schweitzer, tout comme Lana Davidovic avec l’équipe fanion de l’ASPTTM.
Les Harnésiennes ont parfois du mal à débuter leurs rencontres, aux Haut-Rhinoises d’en profiter comme face à Levallois. Le VC Harnes a dû faire face à plusieurs blessures mais a réussi à battre Nîmes en trois manches samedi dernier.
Les Nordistes présentent des étrangères associées à des éléments d’expérience. À commencer par Natalyia Horokhova, la centrale ukrainienne de 32 ans qui est en France depuis huit ans. Delphine Szewczyk, l’autre centrale, est aussi expérimentée (34 ans) et elle a évolué au Hainaut entre 2000 et 2004 en Nationale 1. À l’inverse, Matea Magdic, la pointue, a seulement 22 ans et elle vient directement de Rijeka.
Les Alsaciennes démontrent de belles qualités dans un groupe uni, mais celui des « L 5 » est passé de mode. Les tempos et les rythmes ont changé pour parvenir à briser certaines – mauvaises – habitudes.
Article signé T.H.