L'Alsace du 15/12/14 : Les Mulhousiennes ont retrouvé le sourire
Samedi soir, l’ASPTT Mulhouse a signé sa 3e victoire consécutive en trois sets en championnat en battant Istres. Au-delà du résultat, c’est la manière affichée par les Mulhousiennes qui a plu.
Sans qu’il y ait lieu de parler de soulagement, c’est avec une satisfaction non dissimulée que les Mulhousiennes ont regagné les vestiaires, samedi soir. Magali Magail se disait « contente » , Tanja Bokan se voulait « rassurée » et Marielle Bousquet avouait : « Ça fait du bien ! » Et, à l’exception d’Alina Albu qui quittait le terrain la larme à l’œil, en raison d’une tendinite au genou qui la faisait souffrir, les postières affichaient un sourire parfaitement justifié.
Autant face à Terville, elles avaient bénéficié d’un peu de réussite pour s’en sortir sans dégâts, autant samedi dernier elles ont été capables de mettre suffisamment de pression sur leur adversaire pour qu’Istres n’ait jamais voix au chapitre.
Malgré une prise de risques assez conséquente au service, le déchet n’a pas été exagéré et correspond à celui enregistré dans la relation passe/attaque où Lauren Plum s’est appliqué à beaucoup solliciter ses centrales (Alina Albu 5/10 et Olga Trach 8/10). Un choix intéressant puisqu’il a permis aux attaquantes en bout de filet de bénéficier d’une fixation beaucoup plus crédible qu’à Novara. Cette montée en puissance au fil du match s’est d’ailleurs traduite au niveau des statistiques par le très faible total des Istréennes au contre (3 blocks) dont aucun dans les deux dernières manches.
Outre l’énorme travail défensif, assuré par l’ensemble du collectif postier, et une belle agressivité au service, c’est le punch retrouvé de Tanja Bokan, de stéphanie Niemer – après un premier set très timide (1/7) – et d’Olga Trach qui n’a encore jamais enregistré une pareille efficacité offensive (8/11), qui s’avère rassurant à quelques jours de la réception des Italiennes de Novara (mercredi à 20h au Palais des sports). Nul doute qu’avec cet enthousiasme et en laissant ses complexes au vestiaire, l’ASPTTM a encore une carte à jouer. Ne serait-ce que pour sauver l’honneur !
Article signé Christian Entz