L’Alsace du 17/12/15 : Magali Magail : « J’ai vu des guerrières »

Victorieuse au Cannet mercredi (3-1), l’ASPTTM a retrouvé ses valeurs collectives pour reprendre la tête de la Ligue A.

Solide vainqueur du Cannet mercredi soir en match en retard de la Ligue A féminine (3-1 : 25-21, 23-25, 25-18, 25-21), l’ASPTT Mulhouse a repris les commandes du championnat le plus naturellement du monde, confirmant sa régularité dans la performance en ce début de saison. Un vrai motif de satisfaction pour le coach postier Magali Magail.

Magali, vous devez être soulagée d’avoir renoué aussi vite avec le succès après votre défaite 3-0 samedi à Paris face au Stade Français/Saint-Cloud, non ?

C’est exactement ça. Il était très important de se relever très vite après ce non-match face à Paris, qui plus est face à une équipe du Cannet qui nous avait battus chez nous en Coupe de France. Le groupe a retrouvé ses valeurs collectives, j’ai de nouveau vu des « guerrières ». Sans ça, on n’est rien.

Cette capacité à rebondir doit renforcer votre confiance en ce début de saison ?

On reste prudents et humbles. C’est un championnat très dense, ça peut aller très vite dans les deux sens. La confiance met du temps à se gagner, mais elle se perd très vite. Il n’est pas question de se croire arrivés sous prétexte qu’on est en tête.

Qu’est-ce qui vous a le plus plu face au Cannet mercredi soir ?

Le service et le contre, deux secteurs dans lesquels on a failli à Paris samedi. Là, on a réalisé dix services et quinze contres gagnants. 25 points, ce n’est pas rien. Ça symbolise l’agressivité de l’équipe, son état d’esprit. Et même si notre Athina Papafotiou a réussi ses deuxièmes mains, c’est avant tout une victoire collective. Il y a toujours eu quelqu’un pour rattraper l’erreur de l’autre. C’est très positif.

Redoutez-vous l’enchaînement avec le match contre Chamalières ce samedi (20 h) ?

Non, physiquement, ça va aller. Mais Chamalières est une équipe dont je me méfie. Elles jouent soit très bien, soit très mal, avec des qualités athlétiques au-dessus de la moyenne grâce à leurs Africaines. Il faudra à nouveau être performant au service pour les empêcher de développer leur jeu.

Article signé Fabien Rouschop