L'Alsace du 21/04/14 : L’ASPTT Mulhouse telle qu’on ne la verra plus
Les volleyeuses mulhousiennes ont essuyé leur 13e défaite en championnat de France, samedi soir à Nantes (0-3). Une défaite concédée, samedi soir, à l’occasion du match d’appui qualificatif aux demi-finales et qui signifie la fin de la pire saison de l’ASPTTM dans ces dix dernières années.
Par rapport au match aller à Nantes (25-16, 25-22, 25-16), l’ASPTTM aura fait mieux samedi soir (25-22, 25-17, 25-21). Mais sans rééditer la performance de mercredi quand l’ASPTTM avait dominé les Nantaises à l’occasion d’un match retour (3-1) où Kristy Jaeckel avait été tout simplement sublime. « Samedi, Kristy n’a pas été moins bonne , relativise le président Daniel Braun. Mais la réception a été moins stable et elle a été, de ce fait, moins bien servie ». À cela s’est rajouté quelques carences notamment au block (7 contres gagnants) où seules les centrales mulhousiennes (6 blocks pour Alina Albu et Yulia Ferulik) ont été en mesure de rivaliser avec les Nantaises (14 contres gagnants). Pour le reste, exception faite pour la prestation offensive d’Alina Albu (7/10), le souvenir de ce dernier match restera à l’image de la saison… À oublier !
« Ce qui est sûr, c’est qu’on ne gardera pas l’équipe actuelle »
« Ce qui est sûr, c’est qu’on ne gardera pas l’équipe actuelle même si potentiellement, d’après Magali Magail, elle a été la plus brillante que l’ASPTTM n’a jamais eue, tranche le président. Très clairement, il nous a manqué cette saison des filles capables de se mettre minables et deux éléments capables de claquer le point. Il va falloir revoir la composition du collectif pour avoir plus de joueuses et offrir de la concurrence avec un banc beaucoup plus fourni ».
Sur l’ensemble du groupe, exception faite pour la Serbe Ana Lazarevic et la libéro Marielle Bousquet, qui avait signé en début de saison un contrat de deux ans, toutes les Mulhousiennes arrivent en fin de bail.
« On ne pourra pas se permettre de faire une deuxième saison pareille ! »
« Nous avons des solutions mais il est encore prématuré pour en parler, poursuit Daniel Braun. Nous avons fait des projets avec différentes variantes en tenant compte de toutes les situations possibles… Dont celle d’une saison sans Coupe d’Europe. Nous ne sommes donc pas pris de court. Ce qui est certain, c’est qu’on ne pourra pas se permettre de faire une deuxième saison pareille ! Notre priorité sera de renforcer la réception qui a été une faiblesse chronique et d’avoir des filles capables de finir les points. D’ici quinze jours, on saura qui partira… Et, après, on pourra se prononcer sur les prochaines arrivées ».
Article signé Christian Entz