Au niveau du palmarès, si l’ASPTT Mulhouse peut se vanter d’être championne de France en titre, il convient de considérer avec respect la carte de visite du club cannois qui fait état de 44 « grands trophées » : 2 Champion’s League (2002 et 2003), 1 Coupe d’Europe des vainqueurs de coupe (1998), 21 titres de champion de France, dont le dernier en 2019, et 20 coupes de France. Ensuite et surtout, c’est le classement du moment qui promet une affiche exceptionnelle. Actuellement, l’ASPTT Mulhouse (25pts) est 2e, à deux points du Cannet (27pts), avec 4pts d’avance sur Cannes (21pts) qui complète le podium. A partir de là, le calcul est simple. L’ASPTTM ne peut rien lâcher au risque de perdre le contact avec le leader et Cannes n’a pas droit à l’erreur au risque de voir les Mulhousiennes s’échapper.
Cette dernière semaine, Mulhousiennes et Cannoises ont joué en Coupe d’Europe. Ce qui pourrait accorder le même état de fatigue aux unes et aux autres. Mais, à la différence de l’ASPTTM, qui a dû s’employer quatre sets durant pour se défaire des championnes de Finlande de Viesti Salo (3-1), le RC Cannes n’a pas eu à forcer son talent pour se défaire des Portugaises de CD das Aves Termolan en obtenant une victoire sans appel (3-0) sans avoir à solliciter Claire Felix, Carly De Hoog, Juliette Gelin, Carli Snyder, Micaya White et Bernarda Brcic, titulaires indiscutables du six de base. Autant dire que les Cannoises seront quelque peu plus reposées que des Mulhousiennes qui ont souffert samedi dernier à Paris (3-2) et, à un degré moindre, face à Viesti Salo (3-1). C’est pourquoi, même au tie-break, la victoire serait bonne à prendre… Que ce soit pour Mulhouse, pour Cannes et pour le public qui ne demande qu’à vibrer !
Article signé Christian Entz