Avant le retour au championnat, la semaine a été marquée par la fin de parcours des trois derniers clubs rescapés en Coupe d’Europe. En Ligue des Champions, l’ASPTT Mulhouse et Béziers ont été logiquement battus en trois sets à Istanbul face à, respectivement, le Vakifbank et Fenerbahçe. Quant au Cannet, qui n’avait pas droit à l’erreur après sa nette défaite en Roumanie (0-3) au match aller des quarts de finale de la Coupe d’Europe de la CEV, il a perdu d’entrée le set initial (25-27) avant qu’Alba Blaj, avec l’ex-Mulhousienne Andra Maria Artin, ne s’impose au tie-break.
Toutes les équipes de Ligue A féminine abordent donc la fin de championnat sans contraintes européennes mais avec un calendrier chargé pour les unes, notamment l’ASPTTM qui n’a joué que 16 matches, et plus léger pour les autres dont Terville, Cannes et Paris/Saint-Cloud, qui sont à jour avec 20 matches au compteur. Malgré le handicap de trois ou quatre matches par rapport à ses premiers poursuivants, l’ASPTTM a préservé sa deuxième place en s’imposant à Nantes (2-3) samedi dernier. Le fossé, entre la paire Le Cannet-Mulhouse et les autres prétendants aux play-offs, est assez conséquent. Cependant, rien n’est acquis pour l’instant compte tenu de la bagarre qui concerne les derniers prétendants aux play-offs dont Paris (9e) à égalité de points (28) avec Saint-Raphaël (8e)le dernier qualifié potentiel.
Les Parisiennes restent sur deux sorties décevantes face à Béziers (0-3) – en étant privé de la centrale argentine Candelia Herrera – et à Terville (0-3). Deux défaites qui ont placé les Franciliennes à la porte des play-offs et qui sont peu en rapport avec les exploits de la bande à Olivier Lardier qui a battu deux fois Cannes, à chaque fois au tie-break, qui s’est imposé à Nantes (3-0) et à Béziers (3-1) et qui a poussé Le Cannet et l’ASPTT Mulhouse au tie-break. Cette seule donnée suffit à inspirer beaucoup de respect à une formation parisienne qui mérite mieux que son classement actuel.
Du côté mulhousien, il n’est pas question de dilapider le capital du moment qui autorise un certain confort et qui pourrait s’avérer utile avec la répétition de matches qui va s’imposer dans les semaines à venir. Les convalescentes du Covid vont mieux et, surtout, la dernière recrue américaine Yossiana Pressley a enfin pu jouer un match entier, mardi à Istanbul, faisant preuve de qualités certaines pour suppléer Kimberly Drewniok en pointe ou en intervenant sur son poste de prédilection en attaque-réception. Il n’empêche que l’ASPTTM aura davantage de pression que lors de ses dernières sorties en Ligue des Champions. Samedi, il lui faudra impérativement réussir son Paris !
Article signé Christian Entz