Les matches Béziers-Mulhouse se répètent souvent en fin de saison. Une fois n’est pas coutume, la saison 2021/2022 débutera avec ces deux chocs, certes, prématurés. Le week-end dernier, pour le compte de la Supercoupe, l’ASPTT Mulhouse a envoyé un message fort en s’imposant en trois sets secs (25-17, 25-19, 25-16). Un succès qui permet aux Mulhousiennes de porter à trois le nombre de victoires consécutives obtenues aux dépens des Biterroises (3-1 en fin de championnat, 3-1 en demi-finale de la Coupe de France et 3-0 en Supercoupe).
Mentalement, les Mulhousiennes sont gonflées à bloc pour aborder ce match avec une légitime sérénité. Mais tout excès de confiance serait préjudiciable quand on sait que Béziers s’est bien gardé de dévoiler l’éventail de ses possibilités à Chaumont. Il convient de considérer que le Béziers battu samedi dernier en Supercoupe a évolué sans son attaquante de pointe Dayami Sanchez, une internationale cubaine de 1,90m qui a joué en Ukraine et en Corée ces deux dernières saisons, et sa centrale colombienne Yeisy Soto. Autant dire que Béziers sera beaucoup plus fort au complet. Et d’autant plus fort que les arrivées tardives des Canadiennes Brie King et Hilary Howe, des Argentines Bianca Farriol et Bianca Cugno ne seront plus un handicap après trois semaines d’adaptation.Ce qui sera également le cas pour l’internationale colombienne Amanda Coneo qui aura la lourde tâche d’épauler Anna Haak et Ivana Vanjak, aux côtés de Léa Soldner, au sein de la réception mulhousienne.
Article signé Christian Entz