Fin de série pour l'ASPTT Mulhouse
Six. Soit le nombre de finales consécutives jouées par l’ASPTT Mulhouse en championnat de France et le nombre de participations à la Champions League. Comme toute série, elle a pris fin dans la douleur face à Béziers, au terme du match d’appui de la demi-finale (15/25 22/25 20/25). Après un match étincelant samedi (victoire 3/0), les Mulhousiennes n’ont pas trouvé la parade au sursaut Biterrois. Dans ces moments, le sport est aussi cruel qu’insaisissable…
La sanction est lourde
Moins de 24 heures après la démonstration du match retour, on espérait voir les Mulhousiennes continuer d’aller à l’avant et terminer le travail. Mais les Biterroises ne le voient pas de cette œil, et comme la veille, entament le mieux le début de rencontre (1/4). Les locales reviennent alors dans la partie (6/6). Les débats s’équilibrent jusqu’à un point incroyable et interminable conclue par Béziers (8/13). Le tournant du premier set : les visiteuses s’échappent vers le gain de la première manche (15/25).
Le deuxième acte vire au cauchemar pour les Alsaciennes. D’un côté, les protégées de Cyril Ong réussissent tout ce qu’elles entreprennent et chaque ballon est relevé. De l’autre, les locales ne parviennent pas à trouver de solution. La sanction est lourde, 4/15 en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Avec Lana Dabic entrée à la passe, l’ASPTT Mulhouse reviendra à deux points (22/24) mais le réveil est trop tardif (22/25).
Première finale de leur histoire
C’est tout le public du Palais des Sports qui est abasourdi mais espère que l’embellie de la fin du second acte se prolongera dans le troisième. Mulhouse entre sur le terrain avec de meilleures intentions (4/1) avant que Béziers ne s’accroche à son rêve de finale (4/4). Petit à petit, on sent que la réussite sera héraultaise. Les Angels se détachent inexorablement pour finalement s’offrir la première finale de leur histoire (20/25).
La joie d’un côté du filet contraste avec l’immense déception de l’autre. A Mulhouse, c’est toute une ville qui s’était habituée à la finale. Le club n’avait de cesse de le répéter : six finales de suite, c’est déjà un exploit. L’ASPTT Mulhouse laisse son fauteuil de dauphin à Béziers pour cette fois. Les regards doivent maintenant se tourner à Paris pour se consoler avec une troisième place, même s’il sera difficile de récupérer ses esprits. On pensera ensuite à la saison prochaine, à la CEV Cup (deuxième compétition européenne) et au championnat avec un fort sentiment de revanche… L’ASPTT Mulhouse volley aura un statut à reconquérir…