François Salvagni est arrivé à l’ASPTT Mulhouse en 2019 avec un contrat de trois ans qui arrivera à terme à l’issue de cette saison. Son objectif était de ramener le titre et la Coupe de France à Mulhouse. Ce qu’il a fait avec un an d’avance sur le projet initial.
Quand François Salvagni arrive à Mulhouse, l’ASPTTM reste sur un cuisant échec. Celui des play-offs ratés quand le modeste 8e du classement, Marcq-en-Baroeul, s’en est allé éliminer le leader jusque-là incontestable. Depuis 2017, l’année du premier titre de championne de France des Mulhousiennes, l’ASPTTM était toujours sur le devant de la scène mais perdait son alsacien à l’heure des play-offs. En deux ans, il peut se vanter d’un bilan très positif. Sans la crise sanitaire et la fin prématurée des championnats, il aurait pu remporter son premier titre français dès 2020 avant le doublé historique de cette année. Aujourd’hui, il lui reste à reconstruire un groupe, marqué par quatre départs du six de base champion de France, et à obtenir une mention en Ligue des champions.
Après deux saisons à subir les contraintes sanitaires dues au Covid, sans grande possibilité à voir les tiens restés en Italie, as-tu songé à ne pas honorer ta dernière année de contrat à Mulhouse ?
Oui, j’avais encore une année de contrat, la troisième, et je n’ai jamais pensé à ne pas terminer mon mandat. Pour un entraîneur, Mulhouse est le meilleur endroit en ces moments difficiles grâce au sérieux du Président et à la protectionsociale dont bénéficie les acteurs des ligues professionnellesen France.
Qu’est-ce qui te motive à Mulhouse et te donne envie de rester ?
Nous sommes champions, nous avons travaillé dur pour l’êtreet travaillerons dur pour le rester. Aujourd’hui, il y a un défi à relever… Nous voulons voir si nous pouvons gagner le titre deux fois de suite. Alors, je suis resté comme beaucoup de joueuses pour essayer de garder le titre.
Que fait un entraîneur à ce moment de la saison ?
Après 8 mois sans femme ni enfants, je profite d’eux, de la belle saison et du temps libre.
Où es-tu ?
Je suis chez moi, à Jesi à côté d’Ancône. J‘essaye de reprendre des forces… C‘était très stressant, la saison dernière !
Est-ce que tu gardes un œil sur tes joueuses encompétitions internationales notamment la Nations League, où les trois Allemandes de l’ASPTTM brillent, ou la Golden Cup ?
Absolument oui ! je suis la VNL où beaucoup de filles de Mulhouse jouent mais aussi la Golden et la Silver League.
Est-ce que tes joueuses t’appellent lors de ces compétitions pour te demander conseil ?
Il est arrivé que quelques-unes me demandent des conseils et j’ai essayé de leur apporter un peu d’aide.
Que penses-tu de l’équipe 2021/2022 de l’ASPTT Mulhouse que tu as composée ?
Un des aspects très important à Mulhouse, c’est la capacité qu’on m’accorde à gérer le marché avec Christophe (Magail, le coach-adjoint), en autonomie maximale, avec le soutien et l’expérience de Magali (Magail, manager-général). Le groupe est solide et doit tenir la route !
Article signé Christian Entz
L’ASPTT Mulhouse 2021/2022
Passeuses : Pia Kaestner (Allemande), Megan Viggars(Anglaise)
Attaquantes/réceptionneuses : Anna Haak (Suédoise), Ivana Vanjak (Allemande), Amanda Conéo (Colombienne)
Attaquantes de pointe : Kimberly Drewniok (Allemande), Jelena Novakovic (Serbe)
Contreuses centrales : Léandra Olinga Andela (Française), Georgia Lamprousi (Grecque), Silke Van Avermaet (Belge)
Libéros : Léa Soldner (Française), Manon Jaegy (Française)