Née au Goelo dans les Côtes d’Armor, où son père volleyeur brésilien évoluait avant de rejoindre Grenoble, Julie Oliveira Souza a suivi les traces paternelles en débutant à Seyssins en Isère avant d’intégrer le Pôle Espoirs de Lyon puis, à 14 ans, le Pôle France de Châtenay-Malabry en région parisienne. A 16 ans, elle a rejoint le Centre national (l’IFVB) à Toulouse et signé son premier contrat professionnel à 18 ans à Quimper. Titulaire à Evreux dès 2014, elle a participé activement à l’accession des Ebroïciennes en Ligue A féminine à l’issue de la saison (2015/16) avant de mettre le cap au Sud à Saint-Raphaël (2017/18) puis à Mougins (2018/19) en attendant sa première expérience à l’étranger. En l’occurrence en Pologne, à Legionovia Legionowo(de 2019 à 2021), où elle a été demi-finaliste de la Coupe, 4e de la Tauron Liga avec une campagne européenne en CEV Cup. Sa récente et bonne saison parisienne a convaincu l’état-major de l’ASPTT Mulhouse qui double, à deux ans des Jeux Olympiques, son capital de joueuses internationales françaises.
« Je suivais déjà Julie la saison dernière, en Pologne,pour remplacer Laetitia Moma–Bassoko, explique François Salvagni, le coach mulhousien. À ce moment-là, j’ai pensé qu’il était encore trop tôt et qu’elle n’était pas encore prête pour répondre à nos attentes. Mais, après la belle saison en France, je pense qu’elle a maintenant toutes les caractéristiques pour devenir une bonne joueuse au sein de notre effectif. C’est une joueuse qui veut grandir et travailler. Physiquement, c’est une excellente attaquante qui peut encore s’améliorer et qui, techniquement, présente déjà de solides arguments notamment face au contre. Ce qui m’a beaucoupmarqué lors de nos entretiens, c’est son envie de venir à Mulhouse pour progresser et devenir une joueuse de référence ».
« Je suis vraiment très heureuse que François et l’ensemble des dirigeants me fassent confiance pour représenter l’ASPTT Mulhouse pour la saison à venir, confie Julie Oliveira Souza. A mes yeux, l’ASPTT est un très grand club et j’ai hâte de commencer l’aventure mulhousienne sous mes nouvelles couleurs !
Je me rapproche aussi de mes parents, qui habitent déjà dans la région. De plus je vais avoirl’opportunité de jouer avec Léandra Olinga qui est comme une sœur pour moi. Il me tarde de rencontrer le meilleur public de France au Palais des Sports ! »
Article signe Christian Entz