L’ALSACE DU 13/10/2017 : ASPTTM : un pas de géant

Pour la première fois depuis que le Volero Zurich fréquente la Ligue des champions, l’ASPTT Mulhouse est venue à bout de ce monstre européen, hier en amical au Palais des sports (3-1).

Il a fallu se pincer pour y croire, hier soir, au Palais des sports… Face à un Volero Zurich au grand complet, avec pas moins de quinze joueuses – dont douze pointures étrangères à la Suisse -, l’ASPTT Mulhouse s’est imposée en quatre sets (23-25, 25-22, 25-25, 33-31). Cela au terme d’un 4e set étonnant, marqué par des sauvetages sur deux balles de set (23-24 et 29-30) et cinq balles de match (25-24, 26-25, 27-26, 29-28, 31-30) avant la conclusion de Michaela Abrahamova au block (33-31). Et pour corser le tout, avec les jeunes Lisa Jeanpierre et Lara Davidovic en jeu aux côtés des Aziliz Divoux, Britt Herbots, Olga Trach, Michaela Abrahamova et la libéro Léa soldner.

Avec la Cubaine Calderon Diaz, en état de grâce et qui affichait quelques kilos en moins par rapport à sa pige cannoise, il était impensable d’imaginer pareille issue. Le 1er set l’avait d’ailleurs confirmé quand, avec la complicité d’Ana Antonijevic à la passe, la puissante attaquante cubaine avait inversé la tendance initiale (10-8, 14-10, 18-15) pour égaliser (21-21) et offrir le set à Zurich (23-25). Rien à dire… C’était du grand Zurich !

Et on ne pouvait que recommander le port du casque au sein de la défense mulhousienne, courageuse à l’image d’une Léa Soldner très justement ovationnée par le public. Sollicitée à outrance, Calderon Diaz finissait par s’essouffler et craquer en fin de 2e manche (21-21, 25-22) avant de plonger les Zurichoises dans le désarroi, malgré la belle présence de la championne d’Europe, Bojana Zivkovic, à la passe (10-3, 20-11, 25-15). Un véritable affront qui restait l’œuvre d’un sept de base inédit avec Alexia Dannemiller, Olga Trach, Britt Herbots, Hayley Spelman, Bojana Markovic, Ciara Michel et la libéro Léa Soldner. « On continue d’avancer ! », lâchait Magali Magail en fin de match… À pas de géant devrait-on conclure !

Article signé Christian Entz