L’ALSACE DU 14/02/2018 : L’ASPTT Mulhouse éliminée

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L'ALSACE DU 14/02/2018 : L’ASPTT Mulhouse éliminée

 

Les Mulhousiennes ont tout donné, hier soir au Palais des sports, mais n’ont pu empêcher Béziers de se qualifier pour la finale de la Coupe de France. Elles s’inclinent au tie-break.

Les joueuses de l’ASPTT Mulhouse n’avaient qu’une idée en tête face à Béziers, hier soir dans un Palais des sports décoré de nombreux cœurs rouges, Saint-Valentin oblige : décrocher une victoire qui leur permettrait de disputer leur 5e finale d’une Coupe de France qu’elles rêvent enfin de gagner après quatre échecs face à l’ogre cannois, victorieux du Cannet en cinq sets dans l’autre demi-finale.

Conscientes du défi qui les attend, elles réalisent une entame de match quasi-parfaite grâce à l’efficacité des centrales Olga Trach et Ciara Michel, auteurs de 5 attaques gagnantes sur 6 (12-5). C’est alors que Krystal Rivers entame son festival. L’Américaine, meilleure marqueuse du championnat, fait parler toute sa puissance (9 attaques gagnantes sur 15 dans le premier set) et est à l’origine du retour en force de son équipe.

Celle-ci remonte au score grâce à un 6-0 (de 13-7 à 13-13) et s’empare des commandes (17-18) avant de creuser l’écart (17-22) tandis que la réception locale est en souffrance. Les protégées de Magali Magail font preuve d’une belle combativité et retrouvent des couleurs en défense, sauvant trois balles de set (21-24). Mais elles ne peuvent empêcher les visiteuses de rafler la mise sur leur seul et unique block (23-25).

Bojana Markovic et les siennes entament le deuxième set comme le premier, entrant tout de suite dans le vif du sujet (3-1 puis 6-3). Elles prennent des risques, mais manquent parfois de lucidité et de précision. En face, Krystal Rivers est à nouveau fidèle au poste et les Héraultaises n’ont pas dit leur dernier mot (9-9). Les Haut-Rhinoises non plus, qui jettent à nouveau toutes leurs forces dans la bataille, à l’image de ce contre gagnant d’Hayley Spelman. Elles reprennent les devants et ne lâchent rien.

Malgré le retour des visiteuses (21-20), elles auront cette fois le dernier mot. Olga Trach conclut sur sa seule attaque une manche marquée par l’intense duel que se livrent les passeuses Alexa Dannemiller et Eva Mori (25-23). Les filles de l’ASPTTM égalisent à un set partout et gardent espoir.

Une fin de match épique

Sur leur lancée, elles sont devant dès les premiers échanges de la troisième manche (3-1), mais perdent ensuite du terrain (4-8) en grande partie à cause de Yeisy Soto, l’insaisissable centrale colombienne adverse (5 points et 2 blocks). Elles rattrapent pourtant leur retard (8-9) alors que les débats gagnent en intensité. Les échanges s’allongent, les égalités se succèdent (11-11, 13-13, 14-14, 19-19) et les liberos se distinguent des deux côtés du terrain. Les Mulhousiennes s’accrochent, rendent les coups et arrachent ce troisième set in extremis grâce à une attaque de Britt Herbots (23-21, 24-23, 25-23). Elles mènent deux sets à un, mais ont encore du pain sur la planche.

Les Biterroises vont d’ailleurs faire la course en tête dans le quatrième acte (3-6, 4-8, 9-10). Les joueuses locales égalisent par Bojana Markovic (10-10), mais ne tiennent pas la distance (12-19). Elles commettent trop d’erreurs pour avoir une chance de rafler la mise (22-25). Les voilà contraintes d’en passer par un tie-break.

Les débats vont encore une fois être acharnés dans cette ultime manche. Aziliz Divoux dirige le jeu et les filles de Magali Magail prennent les devants (6-4). Mais elles ont du mal face à une Krystal Rivers à nouveau intenable (6 points en attaque), d’autant qu’elles n’auront aucun service gagnant dans ce tie-break. Carla Rueda et Michaela Abrhamova font de la résistance (7-8), mais cela ne suffira pas (7-9, 11-13, 11-15). L’ASPTT Mulhouse n’a toutefois pas à rougir de sa défaite : elle a livré un combat dantesque.

 

Article signé Sandrine Pays