L'ALSACE DU 15/08/2017 : Du gazon et de la fonte
Les championnes de France mulhousiennes ont repris l’entrainement, hier, et découvert quatre de leurs huit nouvelles recrues. Elles ont désormais 64 jours pour se préparer à leurs première échéance : la Supercoupe qui aura lieu à Mulhouse le 7 Octobre prochain.
Accompagnées d’un beau rayon de soleil et de leurs cadres techniques, dont le coach Magali Magail, huit des douze joueuses qui formeront l’effectif de l’ASPTT Mulhouse pour la saison à venir ont repris l’entraînement hier matin sur le gazon du stade de la rue du Château Zu-Rhein. Il y avait les quatre rescapées de l’équipe championne de France en titre (Lara Davidovic, Léa Soldner, Bojana Markovic, Olga Trach) et quatre nouvelles recrues : la Slovaque Michaela Abrhamova (24 ans à la fin du mois, 1,88 m, ex-Saint-Raphaël), l’Anglaise Ciara Michel (32 ans, 1,96 m, ex-Saint-Raphaël), la Belge Aziliz Divoux (22 ans, 1,83 m, ex-Paris/Saint-Cloud) et la jeune Kingersheimoise internationale junior Lisa Jeanpierre. Ce groupe sera rejoint dès aujourd’hui par l’Américaine Hayley Spelman (26 ans, 2,02 m, ex-Gresik Petrokimia) qui a atterri (hier à 13 h 30) en provenance de Las Vegas.
En attente de son visa, la passeuse américaine Lexi Dannemiller (24 ans, 1,80 m, ex-Schwerin) « ne devrait pas tarder à débarquer » selon Magali Magail en attendant la Belge Britt Herbots et la Péruvienne Carla Rueda, concernées respectivement par les championnats d’Europe et Norséca, qui ne rejoindront Mulhouse qu’en octobre.
Au programme de cette journée de reprise figurait hier matin un parcours training avec différents ateliers et les tests VMA (vitesse maximale aérobie) avant les premières levées de fonte, orchestrées par le préparateur physique Mathieu Arnold, en fin d’après-midi. « Elles ne toucheront leur premier ballon que lundi prochain, prévient Magali Magail. Aujourd’hui, l’heure est à la préparation physique même si les joueuses ont eu le mérite de bien s’entretenir cet été. Il n’y en a aucune qui soit hors de forme. Cette saison va être très dense (avec près de 40 matches entre la Supercoupe, Coupe de France, championnat et Ligue des champions) et on se prépare pour ça ! »
Contrairement aux 25 précédentes saisons que l’ASPTTM a vécues au sein de l’élite française, pour la première fois, elle portera la lourde couronne du champion sortant. « Le fait que l’effectif soit renouvelé aux deux tiers mettra moins de pression aux joueuses, confie le coach postier. Huit des joueuses qui seront là auront un titre à chercher et elles ne seront que quatre à vouloir le défendre. Le haut niveau est un éternel recommencement… »
Le titre mulhousien n’est vieux que de trois mois mais n’en appartient pas moins au passé. Aujourd’hui, l’ASPTTM a une nouvelle page d’histoire à écrire, dont les premiers maux et souffrances sont déjà d’actualité.