L'Alsace 19/02/14 : L’ASPTT Mulhouse peut avoir quelques regrets
Après avoir posé de sérieux problèmes aux intouchables cannoises durant les trois premiers sets, l’ASPTT Mulhouse a dû s’avouer vaincue (3-1), hier sur la Côte d’Azur en demi-finale de la Coupe de France.
Comme prévu, la route de la finale s’est arrêtée au Palais des Victoires de Cannes pour les Mulhousiennes. Rien de surprenant à vrai dire, si ce n’est le déroulement de cette rencontre. Car les joueuses de Magali Magail sont passées tout près de l’exploit. D’abord en remportant le deuxième set assez facilement, puis en rivalisant longtemps avec les tenantes du titre dans la troisième manche. Une lutte de tous les instants qui a parfois semé le doute dans les têtes des Cannoises. « Je suis fière de mes joueuses qui se sont bien battues. Avec cet état d’esprit, je crois vraiment en cette équipe. » L’entraîneur de Mulhouse pense sans doute à la prochaine demi-finale en Challenge cup où, effectivement, tout est possible.
Albu égalise à un set partout
En tout cas, hier soir, les Alsaciennes ont lâché les bras. Il est vrai qu’elles n’avaient pas grand-chose à perdre face aux intouchables Cannoises qui n’avaient peut-être pas encore digéré leur élimination au set en or aux portes du Final four de la Ligue des champions. « Mulhouse a fait un très bon match, alors que nous avons commencé à douter en perdant un ou deux points » , reconnaissait le coach azuréen Yan Fang.
Qu’avait bien pu dire Magali Magail à ses joueuses avant de monter sur le terrain ? Toujours est-il que les Mulhousiennes entrent rapidement dans le vif du sujet. Et le bal est ouvert sur deux blocks gagnants d’Albu et Faesch. Ce sont pourtant les Cannoises qui reprennent les commandes de la manche initiale en s’appuyant sur Centoni, leur pointue italienne. Mulhouse se contente de retarder l’échéance (25-20). C’est finalement à cet instant que les visiteuses vont vraiment entrer dans le match. Jaeckel et Tsekova impriment un rythme infernal et repoussent l’ogre cannois à six longueurs (9-15). Mulhouse se met à y croire. Et quand Albu renvoie une frappe de Centoni, tout le clan alsacien est aux anges (18-25). Et c’est loin d’être fini car les Mulhousiennes deviennent gourmandes et mènent au score (20-22). Elles vont se retrouver à deux points du set (23-23). Mais pour éviter toute déconvenue, Rasic et Yaneva finissent le travail (26-24).
L’ASPTT manque d’énergie
Les Mulhousiennes viennent de laisser beaucoup d’énergie dans ces deux derniers sets. Et même si elles tentent de rester au contact sur deux attaques de Ferulik et Tsekova (9-8), les joueuses de Fang se détachent inexorablement (25-18).
Faesch et ses partenaires n’ont pas de regrets à avoir. Elles ont livré le match qu’il fallait. Mais face à elles, il y avait ce Racing Club de Cannes qui, même bousculé, trouve toujours les solutions pour s’imposer.
Les deux équipes se retrouveront à Mulhouse, le 9 mars prochain en championnat. Et cette fois, les Alsaciennes auront l’avantage du terrain et le soutien de leurs supporters.
Article signé K.N.