L'Alsace du 24/03/2016 : Leçon de volley avec l’ASPTT Mulhouse
Dans le cadre des Mercredis du volley, opération organisée par le conseil départemental du Haut-Rhin, une trentaine de jeunes du club de volley-ball du VBC Hirsingue ont participé, hier au Cosec de Hirsingue, à une séance d’entraînement en compagnie de neuf joueuses professionnelles de l’ASPTT Mulhouse et de leur entraîneur, Magali Magail.
Ils n’auraient manqué le rendez-vous pour rien au monde. À quelques exceptions près, tous les jeunes du VBC Hirsingue ont participé à une séance d’entraînement un peu spéciale, hier après-midi au Cosec de Hirsingue. Durant deux heures, leurs entraîneurs habituels se sont effacés pour laisser place… aux joueuses professionnelles de l’ASPTT Mulhouse.
Après Guebwiller, Kingersheim et deux fois Mulhouse, les volleyeuses mulhousiennes étaient donc à Hirsingue hier, pour le dernier rendez-vous des Mercredis du volley cette saison. Neuf d’entre elles avaient fait le déplacement – Athina Papafotiou, Karla Klaric, Alina Albu-Illie, Marta Biedziak, Olga Trach, Yulia Ferulik, Maéva Orlé, Marielle Bousquet-Rollet et Bojana Markovic – avec leur entraîneur, Magali Magail. Pour cette dernière, l’événement est important : « C’est une fierté pour les joueuses de partager un moment avec des jeunes qui ressortent de cet après-midi avec les yeux qui brillent. C’est notre devoir de leur transmettre l’envie de jouer au volley-ball. »
« Voir ce qui se passe dans les écoles de volley françaises »
Après un petit échauffement, les jeunes Hirsinguois ont été répartis en trois groupes : baby-volley (5-8 ans), benjamins et minimes-cadettes. Ils ont participé à différents ateliers en compagnie des joueuses de l’ASPTT Mulhouse. « Les exercices sont adaptés à leur âge. On aborde la motricité, le jeu avec et sans ballon , explique Christophe Magail, entraîneur adjoint de l’équipe et responsable du centre de formation de l’ASPTT Mulhouse. Les filles se débrouillent bien pour transmettre leurs connaissances, elles proposent des choses très pertinentes. C’est important pour elles de se confronter à la réalité et de voir ce qui se passe dans les écoles de volley françaises. » Maéva Orlé, au club mulhousien depuis cette année, a d’ailleurs bien compris l’enjeu de ce type de rencontre : « On essaye d’apprendre aux jeunes la base du volley dans tous les secteurs de jeu. C’est un très bon moment pour eux et pour nous. Plus jeune, j’aurais aimé être en contact avec des joueuses professionnelles. »
Au VBC Hirsingue, une trentaine d’enfants et d’adolescentes suivent les entraînements chaque semaine. La dizaine d’enfants de la section baby-volley est entraînée par Dominique Altenbach : « Il s’agit d’une approche ludique du volley. On travaille sur les déplacements et sur quelques touchers de balle, comme les passes ou les manchettes. Le but est de leur apprendre aux jeunes à connaître les règles de base et les dimensions du terrain. »
L’équipe des benjamines est dirigée par Grégory Boesflug et dispute des tournois une fois par mois, face à d’autres équipes haut-rhinoises. Et les résultats sont très bons pour ce groupe de copines qui est actuellement premier avant les phases finales. Enfin, l’équipe des cadettes (qui compte quelques joueuses minimes surclassées) est coachée par Joseph Simon et dispute elle aussi le championnat du Haut-Rhin, obtenant des résultats honorables.
À noter que le club hirsinguois, qui ne compte aucune équipe masculine chez les jeunes, engage également trois équipes féminines et deux masculines en championnat départemental seniors. Mais hier, ce sont les jeunes qui étaient à l’honneur. Ils ont pu passer un moment privilégié en compagnie des volleyeuses de l’ASPTT. Une séance qui s’est poursuivie dans la bonne humeur et s’est terminée autour d’un goûter, juste après les dédicaces.
Un moment magique, qui se terminera en apothéose mardi soir, lors du match de l’ASPTT Mulhouse face à Cannes, au Palais des sports de Mulhouse. Une rencontre à laquelle tous les jeunes ont été invités. L’occasion de voir à l’œuvre, lors d’une superbe affiche, celles qui les ont entraînés.
Article signé Sébastien Spitaleri