L'Alsace du 24/10/2016 : Bon ou mauvais points ?
Pour être revenue de loin, en étant menée deux sets à rien, l’ASPTTM a marqué un bon point samedi soir à Nantes. Mais, à entendre Magali Magail, les Mulhousiennes auraient plutôt perdu un point !
Ce voyage à Nantes était à considérer à haut risque comme le seront les déplacements à Cannes, Saint-Raphaël, au Cannet ou à Béziers. À partir de là, une défaite au tie-break sur les bords de la Loire n’a rien de déshonorant.
« Trop de joueuses en dessous du minimum syndical »
En revanche, le contenu de cette rencontre et surtout la prestation mulhousienne ont laissé quelques regrets. « Nous avions trop de joueuses en dessous du minimum syndical, confie Magali Magail, le coach postier. Durant deux sets on a subi sans rendre les coups. Jamais nous n’aurions dû perdre la première manche. Et, après avoir réagi et être revenu à égalité, on affiche le même état d’esprit au tie-break que dans le premier set… On a donné trop de points ! »
Des chiffres accablants
Les chiffres sont effectivement accablants pour l’équipe mulhousienne qui enregistre de tristes records à l’image des 25 fautes directes en attaque (contre 8 aux Nantaises), 12 services ratés pour 3 aces, en marge des 18 ballons bloqués par le contre nantais là où Mulhouse n’en attrape que 7 ! « Je ne sais pas si les filles ont été crispées par l’enjeu pour expliquer ce manque de lucidité, poursuit le coach postier. Quand on joue pour ne pas faire la faute, on essaie de changer son geste, son attitude, et c’est là qu’on fait la faute… C’est ce qui est arrivé ! On a été en dessous dans plusieurs secteurs de jeu que je ne veux pas dénoncer. Après, le point positif, c’est qu’il y a des jeunes, comme Maria Marin ou Lara Davidovic, qui sont entrées en jeu et qui ont apporté quelque chose à l’équipe ».
« Ce qui est impératif, c’est qu’à la maison tu dois gagner ! »
Cette défaite oblige désormais l’ASPTTM à se rattraper aux dépens des championnes de France, Saint-Raphaël, qui déposeront leurs cartes de visite vendredi prochain (à 20 h 30) au Palais des sports. Un défi qui n’effraye pas davantage Magali Magail : « Le championnat est tellement dense qu’il n’y a plus de petit match. Chaque match devient important que ce soit face aux championnes de France ou face à une autre équipe. En revanche, ce qui est impératif, c’est qu’à la maison tu dois gagner ! »
Arricle signé Christian Entz