L'ALSACE DU 26/04/2017 : L’ASPTT prête à faire la révolution
L’ASPTT Mulhouse joue sa place en finale des play-offs, ce soir à 20 h 30 au Palais des Victoires, face à Cannes qui n’a pas droit à l’erreur. Capitaine du RC Cannes au milieu des années 90 et désormais entraîneur du Pôle Espoirs à Mulhouse, Laurence Plasman évoque une passation de pouvoir possible.
Les records sont faits pour être battus… Et les champions aussi ! Porte-drapeau du volley féminin depuis plus de 20 ans, lauréat de la Ligue des champions en 2002 et 2003 en marge de trois autres podiums de l’élite européenne (2006, 2010 et 2012), le RC Cannes n’a encore jamais connu pareille situation. Si Mulhouse gagne ce soir, Cannes sera privé de Coupe d’Europe. Une véritable révolution pour un club aussi prestigieux qui peut toutefois obtenir le sursis et avoir droit au match d’appui à Mulhouse (samedi prochain à 13 h 30 au Palais des sports) en cas de victoire ce soir.
« Si Cannes n’a pas de Coupe d’Europe, ce sera la fin d’une dynastie ! »
Cadre technique au sein de la Fédération française de volley et à ce titre entraîneur du Pôle Espoirs à Mulhouse, Laurence Plasman est d’autant plus concernée par cette « révolution » possible qu’elle a porté les couleurs cannoises durant six ans avant de s’investir à Mulhouse. « Je pense que la fin du cycle correspond aux départs de Victoria Ravva, de Yan Fang et de la présidente Anny Courtade, explique Laurence Plasman. Et encore, heureusement qu’il y a eu l’arrivée de Laurent Tillie pour ne pas précipiter la bascule. Si Cannes n’a pas de Coupe d’Europe, ce sera la fin d’une dynastie ! »
Native d’Harnes dans le Nord et pur produit de l’école Maréchal – en l’occurrence celle de Marc, le père des internationaux Nicolas, Émilie et Jennifer – Laurence Plasman s’est fait un nom à Courrières avant de mettre le cap au Sud pour rejoindre le plus prestigieux RC Cannes en 1991 en ramassant deux titres de championne de France (95 et 96) et deux Coupes de France (96 et 97). « J’ai vécu l’arrivée de Yan Fang (en 1993) et de Victoria Ravva (en 1995) et la transformation du groupe, poursuit Laurence Plasman. À l’époque, on dormait, on mangeait, on fêtait, on pensait tous ensemble et rien que pour Cannes. On vivait collectivement, 24 heures sur 24, au Cannes Beach et à la salle de sport. Et ce que j’ai vécu de bien à Cannes, je le retrouve aujourd’hui à Mulhouse où, humainement, il s’est passé quelque chose cette saison… L’ASPTTM est devenue une équipe généreuse où toutes les joueuses se donnent mutuellement. Cette année, il y a dans cette équipe une âme avec une équipe où chacune pousse dans la même direction. C’est la clé de la performance et c’est ce que Victoria Ravva, Yan Fang et Anny Courtade ont apporté. C’est comme ça que tout a commencé à Cannes ! »
« S’il n’y avait pas Calderon, je dirais que Mulhouse aurait 90 % de chance de se qualifier »
Spectatrice de la victoire mulhousienne du match aller (3-2 : 23-25, 25-15, 25-23, 23-25, 15-12), Laurence Plasman se garde bien de pavoiser et confirme que le plus dur reste à faire pour les Mulhousiennes, ce soir, au Palais des Victoires. Un Palais qui a été le théâtre de trop nombreux exploits cannois pour ne pas être acquis à la cause locale. « S’il n’y avait pas Calderon – l’attaquante cubaine considérée comme l’une des meilleures au monde que Cannes a recruté pour disputer les play-offs -, je dirais que Mulhouse aurait 90 % de chance de se qualifier, confie le coach du Pôle Espoirs mulhousien. Mais là, Calderon peut à elle seule faire basculer la rencontre. Ma seule certitude c’est que ce soir mon cœur va battre pour Mulhouse ! »
Les records sont faits pour être battus… Et les champions aussi ! Porte-drapeau du volley féminin depuis plus de 20 ans, lauréat de la Ligue des champions en 2002 et 2003 en marge de trois autres podiums de l’élite européenne (2006, 2010 et 2012), le RC Cannes n’a encore jamais connu pareille situation. Si Mulhouse gagne ce soir, Cannes sera privé de Coupe d’Europe. Une véritable révolution pour un club aussi prestigieux qui peut toutefois obtenir le sursis et avoir droit au match d’appui à Mulhouse (samedi prochain à 13 h 30 au Palais des sports) en cas de victoire ce soir.
« Si Cannes n’a pas de Coupe d’Europe, ce sera la fin d’une dynastie ! »
Cadre technique au sein de la Fédération française de volley et à ce titre entraîneur du Pôle Espoirs à Mulhouse, Laurence Plasman est d’autant plus concernée par cette « révolution » possible qu’elle a porté les couleurs cannoises durant six ans avant de s’investir à Mulhouse. « Je pense que la fin du cycle correspond aux départs de Victoria Ravva, de Yan Fang et de la présidente Anny Courtade, explique Laurence Plasman. Et encore, heureusement qu’il y a eu l’arrivée de Laurent Tillie pour ne pas précipiter la bascule. Si Cannes n’a pas de Coupe d’Europe, ce sera la fin d’une dynastie ! »
Native d’Harnes dans le Nord et pur produit de l’école Maréchal – en l’occurrence celle de Marc, le père des internationaux Nicolas, Émilie et Jennifer – Laurence Plasman s’est fait un nom à Courrières avant de mettre le cap au Sud pour rejoindre le plus prestigieux RC Cannes en 1991 en ramassant deux titres de championne de France (95 et 96) et deux Coupes de France (96 et 97). « J’ai vécu l’arrivée de Yan Fang (en 1993) et de Victoria Ravva (en 1995) et la transformation du groupe, poursuit Laurence Plasman. À l’époque, on dormait, on mangeait, on fêtait, on pensait tous ensemble et rien que pour Cannes. On vivait collectivement, 24 heures sur 24, au Cannes Beach et à la salle de sport. Et ce que j’ai vécu de bien à Cannes, je le retrouve aujourd’hui à Mulhouse où, humainement, il s’est passé quelque chose cette saison… L’ASPTTM est devenue une équipe généreuse où toutes les joueuses se donnent mutuellement. Cette année, il y a dans cette équipe une âme avec une équipe où chacune pousse dans la même direction. C’est la clé de la performance et c’est ce que Victoria Ravva, Yan Fang et Anny Courtade ont apporté. C’est comme ça que tout a commencé à Cannes ! »
« S’il n’y avait pas Calderon, je dirais que Mulhouse aurait 90 % de chance de se qualifier »
Spectatrice de la victoire mulhousienne du match aller (3-2 : 23-25, 25-15, 25-23, 23-25, 15-12), Laurence Plasman se garde bien de pavoiser et confirme que le plus dur reste à faire pour les Mulhousiennes, ce soir, au Palais des Victoires. Un Palais qui a été le théâtre de trop nombreux exploits cannois pour ne pas être acquis à la cause locale. « S’il n’y avait pas Calderon – l’attaquante cubaine considérée comme l’une des meilleures au monde que Cannes a recruté pour disputer les play-offs -, je dirais que Mulhouse aurait 90 % de chance de se qualifier, confie le coach du Pôle Espoirs mulhousien. Mais là, Calderon peut à elle seule faire basculer la rencontre. Ma seule certitude c’est que ce soir mon cœur va battre pour Mulhouse ! »
Article signé Christian Entz