L’ALSACE du 02/03/2019 : Un trio aux dents longues
Nantes, Saint-Raphaël et Paris Saint-Cloud, les autres équipes en lice dans le Final Four de la Coupe de France, vont toutes défendre crânement leur chance au Palais des sports.
Outre l’ASPTT Mulhouse, Nantes, Saint-Raphaël et Paris Saint-Cloud sont les trois autres équipes en piste ce week-end au Palais des sports à l’occasion du Final Four de la Coupe de France. Petit tour d’horizon.
Nantes. La formation de Loire-Atlantique est 4e de Ligue A féminine. Après sa défaite 3-0 (25-17, 25-20, 25-14) le 12 janvier à Mulhouse, elle a enchaîné six victoires, dont une à Cannes – pour le moment, elle est d’ailleurs la seule équipe à s’être imposée à Cannes en championnat. Lorsqu’elle était venue à Mulhouse, Nantes n’était pas au mieux de sa forme : après la trêve des fêtes de fin d’année, elle avait repris sans la passeuse finlandaise Kaisa Alenko et la pointue française Lucille Gicquel, en lice dans les qualifications aux championnats d’Europe avec leurs équipes nationales respectives, mais aussi sans la réceptionneuse/attaquante américaine Annika Albrecht, blessée à une main ; toutes trois avaient cruellement manqué lors des entraînements.
Cette fois, la donne est différente, mais Cyril Ong, l’entraîneur, reste malgré tout très prudent au moment d’affronter l’ASPTT Mulhouse ce soir (20 h) en demi-finale : « Nous allons essayer d’exister face à un adversaire complet, équilibré et physique, et pourquoi pas de créer l’exploit. Nous sommes conscients de la tâche qui nous attend, mais si nous avons ne serait-ce qu’une toute petite chance de passer, nous allons la jouer à fond ! Depuis notre dernier passage à Mulhouse, nous avons beaucoup travaillé et engrangé de la confiance. Nous avons fait ce qu’il fallait pour être prêts pour ce Final Four. »
« Nous battre avec nos armes »
Saint-Raphaël. Emmenée par la pointue belge Karolina Goliat, sa force de frappe n° 1 (3,9 points en moyenne par set), l’équipe varoise où évolue l’ex-Mulhousienne Michaela Abrhamova a recruté la réceptionneuse/attaquante canadienne Alissa Coulter (25 ans, 1,83 m) durant le mercato d’hiver. Elle occupe la 7e place de la Ligue A féminine avec huit victoires en 18 matches après s’être inclinée à Cannes. Elle a perdu face à l’ASPTT Mulhouse le 26 janvier 0-3 (19-25, 20-25, 23-25). Giulio Cesare Bregoli, l’entraîneur, s’attend à un match très serré cet après-midi (17 h) face à Paris Saint-Cloud, un adversaire que son équipe a pourtant battu à deux reprises cette saison en championnat, 3-0 (25-23, 25-22, 25-17) le 9 novembre, 1-3 (26-28, 18-25, 25-23, 18-25) le 9 février.
« Chaque match de Coupe de France est compliqué, mais je pense que nous avons les moyens de l’emporter face à Paris Saint-Cloud, même si je m’attends à un match totalement différent à ceux du championnat et si les débats s’annoncent serrés. »
Paris Saint-Cloud. Le Stade Français de l’ex-Mulhousienne Lara Davidovic pointe à la 9e place de la Ligue A féminine. Il doit se passer depuis plusieurs semaines de la centrale alsacienne Isaline Sager-Weider, blessée au genou droit, et ne pourra pas aligner sa remplaçante, Angie Bland, ce week-end à Mulhouse, la centrale belge, elle aussi ex-Mulhousienne, ayant signé après le 31 janvier, dernier jour du mercato d’hiver.
Stijn Morand, l’entraîneur, n’est pas très optimiste alors que ses troupes rencontreront Saint-Raphaël cet après-midi (17 h). « Nous sommes dans le rôle de l’outsider. Nous alignons un effectif réduit, nous allons nous battre avec nos armes. Nous avons perdu deux fois contre Saint-Raphaël, mais certains sets ont été très disputés et nous avons nos chances. Nous allons tout donner. L’objectif est de ne pas avoir de regrets et de sortir du terrain la tête haute. Qui sait, nous allons peut-être créer la surprise ! »
Article signé Sandrine PAYS