L’Alsace du 08/02/2019 : « Nous serons sur nos Gardes »
Christina Bauer, l’ancienne joueuse de l’ASPTT Mulhouse désormais au RC Cannes, retrouvera le Palais des sports samedi (20 h) à l’occasion de la 16e journée de championnat.
Christina Bauer a porté le maillot de l’ASPTT Mulhouse (de 2004 à 2010) et de Busto Arsizio (de 2010 à 2013), qui se sont affrontées mercredi soir en Italie en quart de finale aller de la Coupe de la CEV (3-0). Elle fait désormais les beaux jours de Cannes, qui sera samedi (20 h) au Palais des sports dans le cadre de la 16e journée de Ligue A féminine. La centrale fait le point avant cette confrontation entre les deux premiers du championnat.
Christina Bauer, votre cœur penche-t-il plutôt pour l’ASPTT Mulhouse ou pour Busto Arsizio ?
Ces deux équipes sont dans mon cœur. Je ne veux prendre parti ni pour l’une, ni pour l’autre. J’ai d’ailleurs envoyé un message d’encouragement à chacune d’entre elles avant le match de mercredi.
Que pensez-vous du résultat de ce match justement ?
Je n’ai pas vu le match, mais je sais qu’il est très difficile de jouer à Busto Arsizio, où il y a en général toujours beaucoup de monde et une ambiance de folie. Je sais aussi que Busto Arsizio est une très belle équipe, habituée à livrer de véritable combat à chaque match car le niveau du championnat italien est très élevé, et qu’elle a pour ambition de remporter la Coupe de la CEV pour la troisième fois (Ndlr : après ses victoires en 2010 et 2012). Je suis convaincue qu’elle s’est très bien préparée et était au point tactiquement.
« Magali ne laissera rien au hasard »
À votre avis, que va-t-il se passer jeudi prochain à Mulhouse à l’occasion du match retour ?
Il n’est jamais facile non plus de jouer à Mulhouse, Busto Arsizio va en faire l’expérience, d’autant que le Palais des sports devrait être plein. Je n’ai aucune idée de ce qu’il va se passer, mais je serai heureuse quelle que soit l’équipe qualifiée pour les demi-finales.
Vous allez vous-même retrouver le Palais des sports ce week-end : comment abordez-vous ce match ?
Je m’attends à un match disputé, comme lors de nos deux précédentes confrontations (Ndlr : victoire de Cannes 3-2 le 10 novembre dernier en LAF, victoire de Mulhouse 2-3 le 16 janvier en Coupe de France). Nous avons peu de rotations car nous avons deux joueuses blessées, Héléna Cazaute et Agnès Pallag, ce qui nous pénalise comme nous avons encore pu le constater mardi soir en Ligue des champions. Celles qui sont sur le terrain doivent trouver les ressources nécessaires pour faire face : ce n’est pas toujours facile avec l’enchaînement des matches, la fatigue qui s’accumule et la peur de voir d’autres filles se blesser.
Mardi soir, vous avez perdu 2-3 contre les Polonaises de Budowlani Lodz à l’occasion de la 4e journée de la phase de poules : vous y avez laissé des plumes ?
Je pense qu’on peut dire ça comme ça, oui. Nous avons fait un bon match, cela n’a malheureusement pas suffi. Nous avons bien démarré, mais nous avons par la suite encaissé quelques séries de points qui nous ont fait mal.
Samedi, qu’est-ce qui pourrait faire pencher la balance d’un côté ou de l’autre ?
C’est difficile à dire. Nous serons sur nos gardes, parce que l’ASPTT Mulhouse évoluera à domicile devant un nombreux public acquis à sa cause et parce qu’elle va très bien préparer le match. Je connais suffisamment Magali (Magail) pour savoir qu’elle ne laissera rien au hasard. À nous d’en faire autant, d’être bien en place et de faire preuve de suffisamment de conviction pour tâcher d’avoir le dernier mot.