L’ALSACE DU 11/03/2019 : L'ASPTT Mulhouse rassurée et relancée
L’ASPTT Mulhouse a fait ce qu’il fallait pour se remettre de son échec en Coupe de France en l’emportant samedi soir à Béziers en championnat (1-3).
Les volleyeuses de l’ASPTT avaient le sourire, hier en fin d’après-midi à Béziers, au moment de monter dans l’avion devant les ramener à Mulhouse. Oubliées, les larmes et les mines défaites du week-end précédent, lorsqu’elles s’étaient fait battre par Nantes en demi-finale de la Coupe de France au Palais des sports. Elles qui devaient se rassurer, et se relancer, sans tarder ont rempli leur mission, samedi soir dans l’Hérault, où elles se sont imposées 1-3 dans la salle des championnes de France en titre à l’occasion de la 19e journée de Ligue A féminine.
Les protégées de Magali Magail ont eu un peu de mal en début de match. Insuffisamment combatives en défense, manquant par ailleurs d’agressivité au service, elles ont concédé le premier set d’un rien (25-23). Pas de quoi inquiéter le coach postier, d’autant que celle-ci a laissé Ali Frantti, l’une des forces de frappe de son équipe, sur le banc durant la quasi-totalité de cette manche initiale – elle a été sollicitée alors que le score était de 21-19.
Touchée au genou, la réceptionneuse/attaquante américaine ne s’est pas entraînée de la semaine et a donc été ménagée un temps avant de reprendre sa place sur le terrain et de donner sa pleine mesure, notamment lors des deuxième et troisième sets avec une efficacité à l’attaque de 70 % avant l’entame de la dernière ligne droite. « Lors du premier set, nous n’étions pas encore dans le rythme et nous avons laissé nos adversaires dans leur zone de confort » , résume Magali Magail. « J’ai confiance en mes joueuses, je savais qu’elles allaient réagir : ce n’est pas parce qu’elles ont perdu le premier set qu’elles allaient perdre le match ! »
La différence dans le money-time
Les Alsaciennes ont donc passé la vitesse supérieure. À l’instar d’Ali Frantti, Carli Snyder, l’autre réceptionneuse/attaquante américaine de service, a elle aussi joué un rôle majeur dans la victoire de l’ASPTT, la 15e d’affilée en championnat. Elle termine ainsi le match avec une efficacité à l’attaque plus importante que d’habitude (52 %), alors même qu’elle a été basculée à la pointe à la place de sa compatriote Hayley Spelman dès le début de la deuxième manche.
« Les deuxième et troisième sets ont été assez serrés (21-25, 23-25). Nous avons à chaque fois fait la différence dans le money-time, avant tout grâce à la solidité de notre bloc et la qualité de notre service » , précise l’entraîneur. Sur leur lancée, ses troupes ont remporté la dernière ligne droite haut la main (16-25). « Nous devions nous reprendre après notre échec en Coupe de France : nous l’avons fait contre une très belle équipe, qui nous a donné du fil à retordre, et nous n’en sommes que plus contentes » , conclut Magali Magail.
L’ASPTT Mulhouse, qui ne s’était plus imposée à Béziers depuis trois ans (2-3, le 23 janvier 2016), compte désormais huit points d’avance sur Cannes, qui a concédé deux sets à Marcq-en-Baroeul samedi soir (2-3), et douze sur Le Cannet, qui de son côté n’a pas laissé un seul set à Vandoeuvre Nancy (0-3). De quoi envisager la suite de la saison avec un certain optimisme.