L’ALSACE DU 13/02/2019 : « Montrer notre vrai visage »
Olga Trach et l’ASPTT Mulhouse vont tenter de se qualifier pour les demi-finales de la Coupe de la CEV demain (19 h 30) au Palais des sports face à Busto Arsizio. Entretien.
Les joueuses de l’ASPTT Mulhouse se sont inclinées mercredi dernier à Busto Arsizio, en Italie, lors des quarts de finale aller de la Coupe de la CEV (3-0). Elles vont tenter de se reprendre ce jeudi (19 h 30) au Palais des sports, à l’occasion du match retour. Olga Trach, la centrale ukrainienne de l’équipe, aborde ce match couperet avec confiance et détermination.
Olga, que retenez-vous du match de la semaine dernière à Busto Arsizio ?
Nous n’étions pas à notre niveau. Je ne sais pas pourquoi. Nous avons fait beaucoup d’erreurs au service. Nous avons aussi eu du mal au block, qui n’a pas bien fonctionné, et dans ces conditions, c’est très difficile de défendre. En situation minimale, nous n’avons pas cherché à prendre de risques, nous sommes tombées dans la facilité. Face à un adversaire du calibre de Busto Arsizio, ça ne pardonne pas.
Justement, qu’avez-vous pensé de cet adversaire ?
C’est une très bonne équipe, avec de très bonnes joueuses, comme la passeuse Alessia Orro et la centrale Sara Bonifacio, qui sont en équipe d’Italie, deuxième derrière la Serbie des championnats du monde en octobre dernier, ou encore la réceptionneuse/attaquante Britt Herbots et la pointue Kaja Grobelna qui, elles, sont en équipe de Belgique. Busto Arsizio est d’un très bon niveau, je le répète, mais cette formation n’est pas meilleure que nous si nous jouons comme nous savons le faire.
« Prendre du plaisir à chaque point »
Comment avez-vous réagi après votre défaite à l’aller en Italie ?
Nous étions toutes d’accord pour dire que nous devions retenir les leçons de cette défaite pour être meilleures la prochaine fois. Nous sommes suffisamment fortes dans nos têtes pour réagir.
La rencontre de samedi face à Cannes a-t-elle constitué une bonne préparation en vue du match face à Busto Arsizio ?
Oui, même si Cannes a joué avec de jeunes joueuses (Ndlr : en raison des absences d’Héléna Cazaute, d’Agnès Pallag et de Ljiljana Rankovic) et a eu de grosses difficultés en réception. Cannes reste une grande équipe quoi qu’il arrive, avec des joueuses toujours dangereuses comme Christina Bauer. Ç’a été plus facile que prévu, mais ça n’en est pas moins resté un match de haut niveau.
Comment abordez-vous la confrontation de ce jeudi ?
Nous allons montrer notre vrai visage ! Nous serons dans notre salle et nos supporters nous apportent toujours beaucoup d’énergie. Comme on dit chez moi, en Ukraine, les murs de ta maison t’aident à aller mieux, te rendent plus fort. Voilà une façon de parler qui s’applique parfaitement à notre cas. Je suis convaincue que nous allons faire un meilleur match qu’en Italie et que nous allons nous battre jusqu’au bout.
La qualification est-elle toujours envisageable ?
Bien sûr. Nous devrons l’emporter 3-0 ou 3-1 et gagner le golden set. C’est dans nos cordes. À condition de jouer de façon libérée et de prendre du plaisir à chaque point, à chaque set, comme nous le répète Magali Magail, notre entraîneur.
Ressentez-vous de la pression ?
Non. Nos objectifs sont le championnat et la Coupe de France. La Coupe de la CEV est un bonus.
Article signé Sandrine Pays