L’ALSACE DU 20/01/2019 : L’ASPTT Mulhouse tient son rang
Hormis lors de la deuxième manche, l’ASPTT Mulhouse, leader du championnat de la Ligue A féminine, a dominé les débats hier après-midi à Paris Saint-Cloud et conserve la tête du classement général (1-3).
Dans l’enceinte de Charpy, à une heure inhabituelle (16 h), l’ASPTT Mulhouse a conclu hier une très belle semaine qui lui a permis de se qualifier pour le Final Four de la Coupe de France en sortant Cannes de la compétition (2-3) et d’asseoir son trône en championnat, après avoir dominé les Mariannes de Paris/Saint-Cloud (1-3), leur infligeant au passage leur 4e revers de rang.
Cette 11e victoire en douze journées s’est dessinée grâce à une solidité défensive de premier plan et une attaque saignante dans le sillage des Américaines Frantti et Spelman, malgré une fatigue légitime.
Snyder et Spelman à leur avantage
La formation haut-rhinoise se montrait souveraine d’emblée en imposant un tempo effréné aux Parisiennes, obligées de stopper l’hémorragie par un premier temps mort (5-10). Face à son ancienne formation, Lara Davidovic se faisait un plaisir de se distinguer pour mettre à mal l’hégémonie adverse, emmenant dans son sillage une équipe percutante au filet, où Vukasovic régnait en maître au block (15-15).
Comme souvent cette saison, Mulhouse attendait patiemment son heure. Celle-ci arrivait grâce à la puissance de frappe de Snyder et Spelman, qui déroutait la réception parisienne (16-19, 20-25). Paris/Saint-Cloud, vexé de cette entrée en matière timide, remettait davantage d’ingrédients pour soutenir la comparaison (12-13).
Alors que les Mulhousiennes faisaient preuve de cohérence, de solidarité, elles se sabordaient quasiment toutes seules, se laissant déborder par les contres de Davidovic et Vandesteene. Résultat des courses : l’ASPTT Mulhouse concédait un rédhibitoire 9-1 (21-14). Malgré un sursaut orchestré par l’Américaine Ali Frantti (23-21), ce n’était pas suffisant pour calmer l’euphorie des locales, qui redistribuaient les cartes sur une diagonale manquée de Frantti (25-21).
Montée en puissance
Remontée après cette soudaine baisse de régime, la formation de Magali Magail se remettait la tête à l’endroit en multipliant les assauts gagnants à l’instar du duo Trach – Guerra Franco, auteur d’un 5-0 salvateur (7-8, 8-13). Quand les Alsaciennes donnent le tempo, il est difficile pour leurs adversaires sur la scène hexagonale – hormis le RC Cannes – d’entretenir l’espoir de renverser la vapeur.
D’une main de fer, Mulhouse continuait sur sa lancée dans le sillage de Spelman, pièce essentielle du puzzle haut-rhinois (13-18). Malgré les tentatives pour redorer son blason, le Stade Français Paris/Saint-Cloud abdiquait une seconde fois (18-25).
En dépit d’un début de 4e manche en leur défaveur (8-5), les Mulhousiennes enchaînaient trois aces consécutifs par Papafotiou pour renverser la vapeur (9-13).
Gardant le cap jusqu’au bout (15-20, 19-25), les Alsaciennes tenaient leur rang pour remporter une 11e victoire en championnat. De quoi aborder mardi le 8e de finale retour de la Coupe de la CEV face aux Hongroises de Fatum Nyiregyhaza dans de bonnes conditions.
Article signé par Correspondance particulière, Thomas LOISEL