L'ASPTT Mulhouse a tenu un set
48 heures après le marathon de ce week-end, c’est une ASPTT Mulhouse Volley sur les rotules qui s’est présentée sur le parquet du Palais des Sports pour affronter l’ogre cannois. Si les sourires et la joie d’être à nouveau en finale s’affichaient clairement, les filles n’ont tenu physiquement la cadence azuréenne qu’un set. Mais quel set, puisqu’elles se sont permis le luxe de l’empocher, pour le plus grand plaisir d’un public débout (26/28 25/9 25/17 25/15) !
La fête pour tout le monde
La soirée débute par une ovation du public qui applaudit longuement leurs héroïnes de Béziers. C’est détendues et ravies d’être en finale que nos joueuses entament cette rencontre face aux vice championnes d’Europe. Cette décontraction paye puisque l’ASPTT Mulhouse s’accroche à son adversaire lors du premier set. On avait pris l’habitude de voir ensuite Cannes finir fort les manches, mais cette fois, ce sont les Alsaciennes qui passent devant dans le money time et font douter les Azuréennes. Les multiples tenantes du titre font même preuve d’une étonnante fébrilité et trois balles de set plus tard, public encore debout, l’ASPTT Mulhouse empoche un premier set sensationnel.
La suite se corse. Autoritaires, les protégées de Yan Fang prennent rapidement l’avantage dans la seconde manche (12/5). A ce moment là, Magali Magail décide de faire rentrer Coulibaly, Diarra, Djilali, Sager-Weider et Stoyneva. Cette finale est une fête pour tout le monde. Mais avec une Nadia Centoni retrouvée, la démonstration tourne court (25/9).
Des Mulhousiennes à bout
Au retour des vestiaires, on espère que le petit repos accordé aux cadres permettra de tenir encore un peu la cadence. Mais l’espoir ne dure qu’un temps mort technique (8/7). Ensuite, la machine cannoise se remit en route pour achever des Mulhousiennes à bout physiquement (25/17, puis 25/15 dans le quatrième). Même l’entraîneur cannois, qui bénéficie pourtant d’une profondeur de banc conséquente, avouera après la match que cette fin de saison est difficile à gérer.
A noter lors de cette rencontre la blessure d’Anna Rybaczewski (déchirure au mollet) qui ne jouera pas le match retour. Comme le martèle notre président Gérard Reeb à propos du calendrier : « nos filles sont des joueuses professionnelles, mais pas des robots ! »