Le Palais des sports a sonné creux hier soir à l’heure du coup d’envoi avec, pour la première fois dans l’histoire du sport mulhousien, des gradins vides. Conséquence d’un huis clos pour lutter contre le virus de la Covid mais qui condamne, par la même occasion, le sport spectacle. Et, plus particulièrement, l’ASPTT Mulhouse qui, en cette soirée de Saint-Nicolas, a été privée de ses supporters qui l’ont si souvent portée vers l’exploit.
Pourtant, l’affiche valait le coup entre le leader du moment, Béziers, et l’ASPTTM dernière équipe invaincue de la Ligue A féminine. Et, le match a tenu ses promesses ! A grand renfort de bandes sonores, Mathieu Arnold, au micro, a créé l’illusion. Les yeux fermés, on pouvait imaginer un semblant d’ambiance mais sans atteindre l’hystérie que pareil match aurait provoqué avec du public. Dommage ! Dommage comme l’issue d’un match somptueux que les Mulhousiennes auraient pu remporter en quatre sets, à quelques millimètres près, avec un soupçon de réussite… « Ou d’agressivité » avouait en fin de match Anna Haak. Néanmoins, il convient d’accepter le verdict. Avec un contre à la hauteur et une qualité de service exceptionnelle, Béziers a été supérieur en cette soirée. Les chiffres le confirment d’ailleurs avec un cruel constat, récurrent, au niveau du déchet. Mulhouse a déploré 38 fautes directes (dont 19 au service) contre 15 fautes à Béziers.
Article signé Christian Entz
ASPTT Mulhouse : 2
Béziers : 3
Les sets : 25-21 (30′), 16-25 (22′), 23-25 (28′), 25-22 (28′), 4-15 (12′). Temps total de jeu : 2h Arbitrage de MM. J. Carquin et D. Kalms.
ASPTTM : 58 attaques gagnantes sur 161 (36 %). Vanjak 21, Moma Bassoko 8, Cazaute 9 , Haak 5, Polder 11, Olinga-Andéla 4. 4 services gagnants. 12 blocs. 38 fautes directes dont 19 au service. Six de base : Bugg (puis Viggars), Cazaute, Vanjak (puis Jaegy), Novakovic, Polder (puis Lamprousi), Olinga-Andéla. Libéro : Soldner. Entr : F. Salvagni.
Béziers : 50 attaques gagnantes 144 (35 %). Terrell 14, Segovia 8, Nizetich 9, Brown 8, Farriol 6, Raskie 5. 6 services gagnants. 14 blocs. 15 fautes directes dont 6 au service. Six de base : Raskie, Nizetich, Terrell, Segovia (puis Spanou), Farriol , Brown (puis Ramiti). Libéro : Rochelle. Entr : F. Simondet.