Ce match des extrêmes ne peut pas laisser planer le moindre doute. Samedi, l’ASPTTM sera à trois jours de son rendez-vous européen en Pologne, où elle affrontera successivement Plovdiv (mardi le 2 à 20h30), le Vakifbank Istanbul (mercredi le 3 à 18h) et Lodz (jeudi le 4 à 20h30), et il est hors de question de briser la dynamique de victoires qui est la sienne depuis le 9 décembre dernier. La rencontre n’en suscitera pas moins un bel intérêt puisqu’il s’agira de découvrir les jeunes Françaises susceptibles d’accompagner les Cazaute, Olinga Andela, Bauer, Gicquel, Fidon et autres titulaires du moment chez les Bleues, dans l’aventure olympique de 2024. Notamment Emilie Respaut, la passeuse, qui constitue une sérieuse concurrence pour les Stojiljkovic (Paris/Saint-Cloud), Pauline Martin (Istres), Margaux Bouzinac et Mahé Mauriat (Saint-Raphaël), voire Lucile Le Thuc titularisée en l’absence de Bernarda Brcic à Cannes, les rares Françaises à bénéficier de temps de jeu dans le domaine de la distribution en Ligue A féminine.
Elsa Descamps de retour
L’autre curiosité au sein de France Avenir 2024 concerne Elsa Descamps, qui a fait ses gammes au VBC Kingersheim avant de rejoindre l’ASPTT Mulhouse puis le centre national (IFVB) en 2013. Elsa Descamps (24 ans) est la fille de Marie-Christine Goepfert, artisan de la montée de l’ASPTT Mulhouse au sein de l’élite française en 1992, et du handballeur Jean-Claude Descamps qui a fait les beaux jours du grand FCM. Nul doute que l’émotion n’épargnera pas Elsa Descamps, ni Léa Soldner, avec qui elle a évolué au VBC Kingersheim, puis en équipe de France cadettes (en 2013) et même en équipe de France A, en 2018, lors de la Golden Cup. Aujourd’hui, Elsa Descamps est l’aînée du collectif France Avenir 2024 et apporte son expérience vécue dans le championnat universitaire américain (de 2014 à 2018) sous les couleurs de l’Université Nevada Las Vegas.
Une victoire historique
France Avenir 2024 ne bénéficie d’aucun renfort et, à ce titre, ne lutte pas sur un pied d’égalité avec ses adversaires en Ligue A féminine. Ce qui n’a pas empêché les jeunes Françaises de signer leur première victoire à ce niveau, le 19 décembre dernier, à Mougins (3-2). Preuve, s’il en fallait, que le travail d’Emile Rousseaux et de Félix André porte déjà ses fruits alors que la grande récolte n’est programmée que pour 2024 !
Article signé Christian Entz