L’ASPTTM-Volley s’offre Stuttgart, le champion d’Allemagne (3-0)
Un peu, beaucoup, passionnément !
En huit campagnes en Ligue des champions, les victoires mulhousiennes se comptent toujours sur une main. Alors battre le champion d’Allemagne qualifié pour cette prestigieuse épreuve, de surcroît en trois sets (25-22, 25-17, 25-20), cela reste un grand moment qu’il convient d’apprécier. Certes, il s’agissait d’un match de préparation à une semaine du coup d’envoi du championnat (samedi prochain à 20h au Palais des sports face à Chamalières) avec deux absentes de poids, de part et d’autre, la passeuse de la sélection nationale allemande Pia Kästner (blessée au dos) et l’attaquante de pointe mulhousienne Laetitia Moma-Bassoko en lice avec le Cameroun à la World Cup au Japon. Malgré tout, le contenu du match est source de satisfaction pour les Mulhousiennes avec deux retournements de situation spectaculaires (de 11-17 à 21-20 au 1er set et de 1-5 à 12-11 dans la 3e manche) et un break déterminant dans le money-time du 2e set (de 16-15 à 25-17).
Au MTV Stuttgart, orchestré à la passe par la Turque Cansu Aydinogullari, cinq joueuses se sont partagé l’essentiel du capital offensif (28 des 31 points en attaque) – Channon Thompson (7), Jennifer Hamson (6), Martina Samadam (5), Alexandra Lazic (5) et Krystal Rivers (5) handicapée par une blessure à la main – mais sans atteindre le total des Héléna Cazaute (12), Olga Trach (10) et Aurélia Ebatombo (8) auteures de 30 des 42 attaques gagnantes mulhousiennes. A l’instar de cet exercice, l’ASPTTM peut également se vanter d’avoir dominé le block (8 contres gagnants à 4), le service (7 à 1) et donc la réception articulée autour de Léa Soldner.
La page ne suffirait pas à mentionner tout ce qu’on a aimé dans ce match. De l’engagement des acteurs à l’ambiance d’un Palais déjà bien garni pour une rencontre amicale. Héléna Cazaute, capable de lâcher son bras sans être « bourrin » et Olga Trach qui a été dans tous les bons coups tant au block, qu’en attaque et au service, méritent toutefois une mention. Même le président Daniel Braun a succombé au charme de son équipe en avouant avoir apprécié « le jeu rapide que François Salvagny impose à son groupe ». Quant à ce dernier, il a aimé plus particulièrement : « la réaction collective quand, menée, l’équipe a su revenir grâce notamment à ses attaques et son block ! »
Un peu, beaucoup, passionnément… On aime déjà ces Mulhousiennes qui nous promettent la folie pour très bientôt !
Christian Entz