Neuchâtel évolue avec quatre Américaines et présente quatre internationales suisses qui ont raté de peu la qualification pour les championnats d’Europe face à la Grèce qu’elles ont pourtant battue chez elles : la passeuse Olivia Wassmer, l’attaquante de pointe Chiara Petitat et les centrales Samira Sulser et Alix De Micheli.
Exception faite pour la centrale Jasmine Gross, qui évoluait déjà la saison dernière à Neuchâtel après avoir joué à Erfurt en Bundesliga (en 2020/21), les trois autres Américaines sont des recrues récentes. La plus connue du public français est Tessa Grubbs qui a joué à Mougins (en 2020/21) et à Nantes, la saison dernière, après avoir été la meilleure marqueuse de la Ligue A féminine en 2021. Quant aux deux autres Américaines, il s’agit de la Californienne Madeline Haynes (ex-Cheseaux en 2021/22 et Aachen en 2020/21) et de KaylaLund (ex-Pittsburgh University de 2017 à 2022) sacrée MVP de la saison 2020/21 de l’Atlantic Coast Conférence. Et toutes deux évoluent sur le poste d’attaquante-réceptionneuse.
Du coté mulhousien, François Salvagni sera encore privé de la Colombienne Amanda Coneo, de la Belge Silke Van Avermaetet de la passeuse argentine Victoria Mayer concernées par les championnats du monde qui débutent vendredi prochain en Pologne et aux Pays-Bas. Pour le reste, l’effectif sera au complet avec les nouvelles à découvrir dont la passeuse autrichienne Dana Schmit, la Bosnienne Ajla Paradzik, la Camerounaise Christelle Nana Tchoudjang, la Belge Hélène Rousseaux, la Franco-Brésilienne Julie Oliveira-Souza, la jeune Rixheimoise Julia Casadéi et de revoir les anciennes : Anna Haak, Léa Soldner et Léandra Olinga Andela qui vient de disputer la finale du Tournoi de France face au Japon avec les Bleues. Une finale certes perdue en quatre sets mais qui a le mérite de placer la France devant la Belgique, la Colombie, l’Argentine et le Canada, tous qualifiés pour les championnats du monde.
Article signé Christian Entz