Pour le président que vous êtes, une rencontre Mulhouse-Cannes est-elle un match comme un autre ?
« Par rapport à l’histoire du RC Cannes, ce match a toujours une saveur particulière. Mais, aujourd’hui, Cannes n’est plus tout seul. Comme nous, Cannes est un des postulants au titre… Par le passé, Cannes avait gagné le championnat avant même que le premier match ne soit joué. Désormais, nous sommes nombreux à y prétendre. Mais, comme avant, le titre passe toujours par une victoire sur Cannes ! »
Quel est le Mulhouse-Cannes qui éveille en vous le meilleur souvenir ?
« Celui du match d’appui des demi-finales des play-offs en 2017. Nous avions gagné chez nous le match aller (3-2) et perdu le retour à Cannes sur le même score. La belle était programmée trois jours plus tard. C’est à Cannes, le soir même après la défaite, que nous avons tracé les perspectives de l’organisation du match d’appui, à savoir remplir le Palais des sports, pour un match programmé un samedi à 13h30 en raison du direct à la télé. Apéro géant à 11h, avec barbecue à midi sur le parvis du Palais, et entrées gratuites à toutes personnes vêtues de rouge. A l’arrivée, avec le soutien de quelque 3700 spectateurs, nous avons gagné 3-0 et battu Cannes pour la première fois dans un match à élimination directe ! Une semaine plus tard les filles remportaient le premier titre de championne de France du club ! »
Comment sentez-vous votre équipe à 48 heures de ce rendez-vous ?
« Il faut qu’on soit davantage dans l’engagement et la constance que lors des derniers matches à domicile. Les filles ont prouvé qu’elles étaient capables de le faire à Nantes. Je suis conscient que certaines filles en sont à quatre mois de compétition intense et qu’il est difficile de maintenir le rythme. Mais, avec François Salvagni et Magali Magail, nous avons recruté un groupe de douze joueuses capables de pallier les défaillances. Contre Cannes, je ne doute pas un instant qu’elles sauront se mobiliser. Je suis confiant ! »
Christian Entz