Un sport, une ville, un territoire
Maigre consolation, Le Cannet, Béziers, Aix/Venelles et Saint-Raphaël ont connu le même sort face à Vandoeuvre/Nancy, Nantes, Terville et Chamalières.
Le VMA a senti le vent du boulet, mardi dernier face à Marcq-en-Baroeul, en s’imposant de justesse au tie-break. Samedi soir, il a été frappé de plein fouet par un Paris/Saint-Cloud qui restait sur une série de 14 défaites consécutives face aux Mulhousiennes. Et cela, sans qu’il n’y ait rien à redire !
Bien emmenées par les Bulgares Maria Yordanova et Radostina Marinova, les Parisiennes ont enlevé le set initial sans que le VMA n’ait jamais l’occasion de mener (18-25). L’échec local s’est traduit par un gros coup de balais dans le six de base, à l’entame du 2eset, avec les rentrées de Christelle Nana Tchoudjang, Anna Haak et Ajla Paradzik aux côtés de Viktoria Mayer, Hélène Rousseaux, Silke Van Avermaet et de la libéro Léa Soldner.
Pour la première fois dans le match, le VMA a alors mené (3-2) avant de faire le break (de 5-4 à 10-4) sous l’impulsion de Christelle Nana Tchoudjang au service. C’est la seule fois du match où les Mulhousiennes ont excellé dans ce registre qui est resté à l’avantage des Franciliennes. C’est aussi la seule fois du match où elles n’ont pas subi pour s’imposer face à un adversaire qui aura accusé plus de fautes directes dans ce set (13) que dans les trois autres manches (11).
Après avoir remporté cette 2e manche (25-18) et perdu la suivante (20-25), toujours sans avoir eu l’occasion de mener, les Mulhousiennes ont donné l’impression de pouvoir rééditer le coup de Marcq-en-Baroeul avec un tie-break heureux. En vain… Malgré un 4e set mieux géré et une option sérieuse à 21-18, le VMA a sombré corps et biens. A 22-20, l’Américaine Emily Thater égalisait avec une attaque et un service gagnants. L’Argentine CandelariaHerrera inversait la tendance sur une boite aux lettres (22-23) avant l’inévitable conclusion sanctionnant l’équipe qui aura manqué d’agressivité au service et de lucidité (24-26).
Que ce soit à la distribution ou en en réception, le VMA a été outrageusement dominé. Si Silke Van Avermaet a été sollicitée à bon escient (8 points pour 17 balles tentées) il n’en a pas été de même pour Léandra Olinga Andela qui a hérité de deux balles sur le match ou Ajla Paradzik (1 point sur six attaques tentées).
De François Salvagni qui avoue « se sentir coupable si l’équipe n’est pas capable de produire un jeu meilleur » à Hélène Rousseau qui regrette que « l’équipe est en difficulté quand je ne suis pas à 100 % », les acteurs mulhousiens sont restés solidaires dans la défaite. Certes, avec les nombreuses surprises de la soirée, les Mulhousiennes ont perdu une bonne occasion de combler leur handicap initial. Mais, par ailleurs, le championnat est encore bien long et il suffirait que les Mulhousiennes s’arrachent à Chamalières, samedi prochain, et face à Cannes (le 3 décembre au Palais) pour que cet échec ne soit plus qu’un simple incident de parcours.
Article signé Christian Entz
VOLLEY MULHOUSE ALSACE : 1
PARIS SAINT-CLOUD : 3
Les sets : 18-25 (25′), 25-18 (29′), 20-25 (29′), 24-26 (31′). Temps total de jeu : 1h54. Arbitrage de MM. S. Jacob et T. Petitjean.
3116 spectateurs. Palais des sports Gilbert Buttazzoni.
VMA : 46 attaques gagnantes sur 131 (35 %). Rousseaux (17/31), Van Avermaet (8/17), Haak(7/31), Nana (6/20), Oliveira Souza (4/8), Coneo(3/13), Paradzik (1/6), Olinga Andela (0/2), Mayer (0/3). 5 services gagnants (Mayer 2, Olinga Andela 1, Nana 1, Haak 1). 12 blocks (Van Avermaet 3, OlingaAndela 3, Oliveira Souza 2, Paradzik 2, Nana 1, Haak 1). 19 fautes directes dont au service. Six de base : Mayer (puis Schmit), Rousseaux-Feray (puis Casadéi), Coneo (puis Haak), Oliveira Souza (puis Nana), Van Avermaet, Olinga Andela (puis Paradzik). Libéro : Soldner. Coach : F. Salvagni.
St-Cloud : 56 attaques gagnantes sur 158 (35 %). Yordanova (18/52), Marinova (12/34), Herrera (11/25), Palgutova (7/30), Thater (6/14), Alanko(2/2), Milos (0/1). 3 services (Thater 2, Yordanova 1). 12 blocks (Thater 6, Yordanova 2, Palgutova 2, Herrera 1, Alanko 1). 23 fautes directes dont 11 au service. Six de base : Alanko (puis Stimac), Palgutova (puis Secretan), Yordanova (puis Milos), Thater, Herrera Rodriguez. Libéro : Dekeukelaire. Coach : A. Orefice.