VMA : des efforts mal récompensés
Etait-ce le Taraflex au sol, le parfum d’une Supercoupe qui envahit le Palais ou la titularisation de Silke Van Avermaet et de Victoria Mayer dans le six mulhousien qui ont enflammé le VMA dès les premiers échanges. Probablement un peu de tout ! On a ainsi adoré ce block à trois de Silke Van Avermaet, Hélène Rousseaux et Nana Tchoudjang, pour donner d’entrée cinq points d’avance au VMA (12-7), le jeu varié proposé par Victoria Mayer, la sureté de Léa Soldner dans la relance ou encore l’efficacité offensive des centrales, Silke Van Avermaet (9/13) et Ajla Paradzik (5/9), sur l’ensemble du match. A côté de cela, il y a eu aussi du moins bon à l’image de cette relance ratée, au pire moment, qui a coûté le 1erset aux Mulhousiennes pourtant en position de force (24-22, 25-24, 25-27).
Que ce soit dans la manche initiale, avec trois balles de set, dans la suivante (21-22) ou dans la dernièrequand le VMA a encore obtenu trois balles de set (24-23, 25-24, 26-25), les écarts ont été très minimes et l’ampleur d’une défaite en trois sets reflète mal le contenu d’un match somme tout équilibré.
Malgré l’absence de trois de ses meilleures joueuses (Britt Bongaerts, Krystal Rivers et Eline Timmerman), Stuttgart a fait honneur à son titre de championne d’Allemagne en présentant une défense qui a eu le don d’écœurer une attaque mulhousienne pas suffisamment efficace en bout de filet. A la décharge des Mulhousiennes, il convient de préciser qu’Amanda Coneo, blessée, est restée sur le banc et qu’Anna Haak, touchée à la cheville, a été préservée dans le 3e set.
« J’espérais avoir l’opportunité d’avoir enfin mon équipe au complet. Ce qui n’a pas encore été le cas, a regretté François Salvagni, le coach du VMA. Mais je suis fier du groupe qui s’est amélioré à la passe, au service et au contre. Après, il faut savoir que nous avons travaillé dans la perspective du match de mardi. Au 3e set, notamment, nous n’avons pas placé notre contre en fonction de l’angle d’attaque de Simone Lee, qui nous a fait très mal, mais par rapport à ce que nous allons être amené à faire face au Cannet ».
En l’espace de trois jours, le VMA va passer sans transition du champion d’Allemagne au champion de France… Le rendez-vous est pris pour ce mardi 20h pour une finale d’ores et déjà placée sous le signe de la revanche.
Article signé Christian Entz
VOLLEY MULHOUSE ALSACE : – STUTTGART : 0-3.
Les sets : 25-27, 21-25, 26-28. Palais des Sports Gilbert Buttazzoni. 200 spectateurs. Arbitrage de MM. Merck et Mens.
VMA : 42 attaques gagnantes sur 125 (33 %). Van Avermaet 10, Rousseaux-Feray 8, Haak 8, Nana 8, Paradzik 5, Oliveira Souza 2, Mayer 1. 6 contres gagnants : Rousseaux 2, Nana Tchoudjang 2, Van Avermaet 1, Olinga Andela 1. 4 services gagnants : Rousseaux 1, Casadéi 1, Van Avermaet 1, Mayer 1. 13 fautes directes dont 6 au service. Six de base : Mayer (puis Schmit), Haak (puis Oliveira Souza), Rousseaux-Feray, Nana (puis Casadéi), Paradzik(puis Olinga Andela). Libéro : Soldner. Coach : F. Salvagni.
Stuttgart : 50 attaques gagnantes sur 119 (43 %). Lee 20, Keller 12, Wezorke 8, Künzler 6, Segula Palleres4. 5 services gagnants : Künzler 3, Lee 2. 9 contres gagnants : Wezorke 6, Lee 2, Keller1. 18 fautes directes dont 11 au service. Six de base : Kohn, Künzler, Segura Pallerès, Lee, Keller, Wezorke. Libéros : Koselko (puis Peter). Coach : F. Feray.