Le verdict de la mi-saison est implacable. A mi-chemin du championnat, le VMA n’est plus, pour un tout petit point, en position de prétendre à l’Europe. Même s’il reste treize matches pour inverser la tendance, la cote d’alerte est atteinte. Pourtant, à l’image des trois derniers résultats enregistrés par les Mulhousiennes les performances sont au rendez-vous. Pour la première fois de la saison le VMA campe sur une série de trois victoires consécutives en championnat (à Aix-Venelles 3-2, face à Terville-Florange 3-2 et à Vandoeuvre-Nancy 3-1). Des résultats flatteurs quand on sait que Terville-Florange vient de battre le leader nantais, qui restait sur 8 succès consécutifs, et que Vandoeuvre-Nancy affichait 5 victoires consécutives (à Chamalières 3-0, Levallois 3-0, A Marcq en Baroeul 3-1, France Avenir 3-0 et au Cannet 3-1) avant d’accueillir le VMA.
Ce handicap au classement est loin d’être insurmontable mais il prive les Mulhousiennes de la moindre erreur. Les 50 % d’efficacité offensive d’Hélène Rousseaux, le rendement de Christelle Nana Tchoudjang (14/32 en attaque) et la solide contribution de Victoria Mayer à la passe et à la conclusion (3/3 en attaque, 2 blocks gagnants et 3 aces), enregistrés cette semaine à Vandoeuvre, sont autant d’éléments encourageants pour amorcer un retour au premier plan. Un retour qui passera impérativement par la quête des trois points ce samedi.
Déjà battues au match aller par le VMA (12-25, 10-25, 12-25), les jeunes Françaises n’ont pris qu’un point (2-3 face à Terville-Florange) et reste sur une série de treize défaites de rang. Composé d’un collectif de 22 joueuses dont la passeuse Enora Danard Selosse (20 ans, 1,77m) mais aussi de la progéniture de quelques vieilles gloires du volley français dont Marina Pezelj (16 ans, fille du Slovène Dragan Pezelj), Kallista et Nina Jioshvili-Ravva (les filles de Victoria Ravva et d’Alexandre Jioshvili), France Avenir aura l’énorme avantage de n’avoir rien à perdre à Mulhouse.
Article signé Christian Entz